Anny Duperey habite entre Paris et la Creuse : "Tous mes revenus ou presque y sont passés"

Voilà déjà plus de 45 ans qu'Anny Duperey passe son temps entre la capitale et Châtelus-Malvaleix, un petit village situé en plein coeur de la Creuse où elle possède une immense propriété. 

Anny Duperey fan du "vieux pays" creusois : cette propriété immense dont elle était "devenue l'otage"

Achetée il y a plusieurs décennies, cette villa, d'abord achetée par Bernard Giraudeau, est arborée d'un parc de quatre hectares. Et l'actrice, également auteure et photographe, y a développé une passion dévorante pour le jardinage. Jardin japonisant, étang d'un hectare, potager immense et des centaines de variétés de plantes différentes : la liste des ses envies est longue. Et ce n'est que très récemment qu'Anny Duperey a décidé de ralentir la cadence. Celle qui adore pourtant jardiner, cultiver et faire pousser a même décidé de léguer une partie de son paradis situé à trois heures et demi de Paris à ses deux enfants, Gaël et Sara, fruits de ses amours avec Bernard Giraudeau. 

Pour autant, pas question pour le visage de la série Une famille formidable de quitter la Creuse. Elle a même ouvert les portes de son eldorado à nos confrères du Figaro en juin dernier. "Entre deux tournages et chaque jour de relâche au théâtre durant des années, elle s'est précipitée vers le 'vieux pays' pour agrandir son jardin, redessiner, modifier avant de rentrer à Paris, les ongles encrassés de sa terre. Au fil des ans, elle s'est assagie", écrivent-ils d'ailleurs. L'actrice avait précisé : "Ce jardin me possédait, j'en étais devenue l'otage". 

Anny Duperey et son "coup de foudre lent" pour la Creuse : "Je me suis écroulée en pleurs"

Celle qui possède également un bien dans le prisé 14e arrondissement de Paris, où elle a longtemps eu comme voisine la célèbre Agnès Varda, le regrette : son havre de paix lui coûtait trop cher. "Tous mes revenus ou presque y sont passés", a admis celle qui est née Anny Legras. 

Mais Anny Duperey se sent liée à cette terre : "J'ai eu une sorte de coup de foudre lent. Moi, l'orpheline, avec un champ de morts derrière moi, j'y ai retrouvé la présence du passé (…) Il y avait un rappel à l'enfance, à cette rusticité que j'avais connue avec ma grand-mère dans les faubourgs miséreux de Rouen".

"La première fois que j'ai posé ma botte sur une bêche pour retourner la terre, je me suis écroulée en pleurs durant deux heures. Effectivement, c'est dans la terre que sont mes parents, le réaliser fut une déflagration", a confié Anny Duperey au sujet de ses parents, décédés d'un accident domestique lorsqu'elle avait huit ans.