Jacques Legros, en colère sur le montant des retraites : "Je ne suis pas coupable d'être né à cette date !"
Jacques Legros a poussé un petit coup de gueule sur le plateau de l'émission d'Estelle Denis, à propos des retraites de ceux que l'on surnomme les "boomers". Le journaliste de 74 ans a une opinion bien tranchée sur ce sujet qui le concerne, mais divise la France…
Jacques Legros, qui a récemment fait ses adieux au JT de TF1 après 26 ans de bons et loyaux services, mène désormais un quotidien plus tranquille dans sa maison près de la mer en Corse. Invité sur le plateau de l'émission Estelle à Midi, sur RMC, le journaliste de 74 ans s'est exprimé sur le débat qui enflamme la Toile depuis le début du conclave sur les retraites initié par François Bayrou il y a quelques mois : faut-il baisser les retraites des boomers ? L'ancien joker du JT de 13h de TF1 a un avis tranché sur la question…
Jacques Legros, cash sur la retraite : "Je n'ai pas fait exprès de naître en 1951 !"
Le sujet continue d'enflammer la société française : les retraités sont-ils trop gâtés avec leur pension mensuelle, le tout au détriment des actifs ? Faudrait-il donc baisser les retraites de ceux que l'on appelle communément les "boomers", soit les personnes nées après la Seconde guerre mondiale ? Rappelons que, selon le rapport annuel de la DREES, la retraite moyenne en France est de 1 626 euros bruts mensuels.
"Je n'aime pas le système de punition, que ce soit pour les retraites ou pour l'environnement. Je pense que tout ce qui est punitif ne vas pas dans le bon sens, et je vous ferai remarquer que je n'ai pas fait exprès de naître en 1951. Je ne me suis pas fait tout seul et si je suis né à cette date, je n'en suis pas coupable", a répondu avec aplomb Jacques Legros, dans l'émission d'Estelle Denis. Le journaliste, lui, a bénéficié du cumul emploi-retraite pendant plus d'une dizaine d'années.
Jacques Legros pousse un petit coup de gueule : "On sortait de la guerre !"
Le présentateur, qui a début sa carrière après le baccalauréat dans le journal La Tribune des Nations, a rappelé que la génération de "boomers" avait dû composer avec un contexte particulier : "On a fait avec ce que l'on avait, on sortait de la guerre. Il a fallu tout reconstruire, il y a eu un gros effort pour remettre la France d'aplomb et ce n'était pas une mince affaire, ce n'est pas vous qui l'avez fait, les trentenaires, c'est nous qui l'avons fait".
Mais le père de Tatiana, 48 ans, fruit d'un ancien amour, et Gabriel, 20 ans, né de son union avec Valérie, est conscient de la frustration de la jeune génération : "Cela ne nous dispense pas d'être généreux et solidaires avec les jeunes générations. Mes enfants sont les premiers concernés et je le comprends très bien. En même temps, ils sont un peu découragés quand ils voient ce qui se passe, à tous les niveaux. Que ce soit en politique, sur un plan fiscal, on est tous matraqués et pour eux, ce n'est pas une incitation à rester en France. Ça, je vous le garantis".