Thomas Dutronc, gâté par son statut de "fils de" : ce vol rocambolesque qui a donné "des sueurs au pilote"
Alors qu'il défend son nouvel album "Il n'est jamais trop tard" sur toutes les routes de France, Thomas Dutronc a fait quelques confidences personnelles en promo, notamment sur son indescriptible statut de "fils de".
À 51 ans, Thomas Dutronc fait partie intégrante du paysage musical français. Mais il a fait la une des magazines bien avant de se découvrir une passion pour la musique. Fils de l'illustre Jacques Dutronc et de la regrettée Françoise Hardy, décédée en juin 2024 après des années de lutte contre le cancer, il a connu une enfance des plus atypiques.
"Mon père amenait des tonnes de bouteilles d'alcool dans l'avion"
Enfance sur laquelle il a accepté de revenir en détails au micro de Laurent Baffie. Dans Coloscopie, le podcast animé par son ami de longue date, le chanteur et musicien n'a d'ailleurs pas hésité à se raconter. Questionné sur les avantages d'être un "fils de" lorsqu'il était enfant, Thomas Dutronc s'est replongé dans ses souvenirs. "Le monde est un petit peu différent", a-t-il commencé.
Avant de relater l'une de ses anecdotes les plus marquantes : "Quand on prenait l'avion (…) évidemment le monde était un petit peu différent, c'était une autre époque… J'ai un souvenir où le commandant de bord - parce que mon père amenait des tonnes de bouteilles d'alcool dans l'avion -, qui était un peu bourré, discutait avec mon père. Et moi qui étais dans la cabine. Le copilote, qui avait un peu de la sueur sur le front, évidemment, assurait le vol. Et le pilote il était déchaîné avec la cravate de traviole. Il avait bu deux ou trois verres quoi."
Et à lui de conclure : "Il partait avec Jean Luisi. Il mettait le sac vomitoire sur la tête, il avait une tronche pas possible, un nez comme ça, un grain de beauté, une bouteille de whisky parce que ça picolait dans l'avion. Il disait à l'hôtesse 'pour moi ce sera un steak frite.'"
Thomas Dutronc n'a pas eu des "parents parfaits"
Thomas Dutronc n'a jamais souffert de son héritage familial pourtant très marqué. Bien au contraire : "À 6 ans, j'ai vu, que ce soit les profs ou les autres élèves, qui me regardaient… Les profs me souriaient, étaient sympas avec moi. Tout de suite, je me suis senti représentant de ma famille. Pour moi, dans ma tête, j'avais pas le droit d'être gâté, capricieux, de mal me comporter… J'étais un peu en représentation."
Et le fils de Françoise Hardy, qui habite entre la Corse et Paris, d'ajouter : "C'est difficile de trancher inconvénients/avantages. C'est un package qui fait que c'est un petit peu différent (…) J'ai de la chance d'avoir des parents extraordinaires (…). Mes parents, même si géniaux, ils n'était pas forcément des parents parfaits. Ils avaient quand même des caractères… C'est surtout l'amour qui compte, même si on s'est fâchés très fort, on s'est toujours réconciliés. On ne pouvait pas s'endormir fâchés."