Marilou Berry : son trouble qui "n'a pas été diagnostiqué"

Marilou Berry, à l'affiche du film Doux Jésus de Frédéric Quiring, qui sortira en salles en avril, a eu une récente prise de consciente. La fille de Josiane Balasko et Philippe Berry s'est confiée à cœur ouvert auprès de la youtubeuse Emy LTR dans son émission Trico-Thé sur sa santé mentale...

Marilou Berry, "très anxieuse" : "Je prends conscience seulement maintenant que..."

Désormais âgée de 42 ans, Marilou Berry sait désormais ce qu'elle veut et a appris à se connaître davantage. "Je prends conscience seulement maintenant, à 40 ans, du fait que les gens ne voient pas forcément la vie comme moi je la vois", a-t-elle expliqué. Si elle côtoie constamment les plateaux de tournage et doit parfois se rendre dans des évènements mondains pour son travail, la comédienne n'y est pas toujours à l'aise. 

"Je suis très anxieuse mais je sais très bien palier. Je suis quelqu'un d'assez solitaire, je n'ai pas une énorme vie sociale, je ne supporte pas de voir beaucoup de monde très longtemps", a détaillé celle qui est maman d'un petit garçon de 6 ans, prénommé Andy et né de son amour avec l'artiste de rue Alexis.

Marilou Berry et ce trouble "neurologique" qui n'a jamais été diagnostiqué

Marilou Berry est d'ailleurs persuadée d'être atteinte d'un trouble dys (troubles spécifiques du langage et des apprentissages) non diagnostiqué. "Je pense qu'il y a de vrais traits de la sphère autistique qui ne sont pas forcément diagnostiqués. Par exemple, j'ai un petit frère et une petite sœur qui ont tous les deux des troubles dys et je pense que moi aussi, sauf que cela n'a pas été diagnostiqué", a-t-elle confié. Et d'ajouter : "Je pense que c'est neurologique. Mais en même temps, si tu as réussi et que tu es toujours là où tu es à 40 ans, c'est devenu une vraie force".

La fille de Josiane Balasko est consciente d'avoir vécu une adolescence difficile, en partie à cause de la notoriété de sa mère. L'actrice, qui était harcelée à l'école, avait raconté à Femme Actuelle : "Tout ce qu'il s'y est passé, j'avais conscience que 5 ans plus tard j'allais en rire. Je n'ai jamais été angoissée par une mauvaise note par exemple, tout glissait sur moi. Et ça m'a sauvée, car j'ai eu des périodes où je n'avais pas d'amis … Cela m'arrivait de revenir le soir et de dire 'Bonjour' à ma famille, et c'était le premier mot que je prononçais de la journée".