Tahar Rahim, pas ressemblant avec Charles Aznavour : ce "déclic" qui a tout changé
Tahar Rahim incarne Charles Aznavour dans un biopic attendu au cinéma le 23 octobre. Et le pari n'était pas gagné d'avance : les deux hommes ne se ressemblent pas du tout.
C'est le 23 octobre que sortira le film consacré au défunt Charles Aznavour avec le comédien Tahar Rahim dans le rôle principal. L'acteur âgé de 43 ans, qui est actuellement maigrissime pour un prochain rôle, a donné quelques précisions sur ce projet.
Entre Charles et Tahar : deux styles différents
Interrogé par Le Parisien sur les coulisses du film, Tahar Rahim n'a pas échappé à une question sur le manque de ressemblance physique entre lui et l'interprète des tubes La Bohème, Hier encore ou Comme ils disent. "Effectivement… J'ai moi-même été surpris quand on m'a proposé le rôle (...) J'étais un peu déconcerté. Je ne voyais pas de lien entre Charles Aznavour et moi. Avant de donner ma réponse, j'ai passé le week-end à regarder des documentaires et des interviews. J'ai commencé à déceler des points communs, des choses auxquelles je pouvais me raccrocher", a-t-il confié.
Tahar Rahim a finalement eu le déclic "avec une image d'archives sur laquelle on le voit sortir de l'aéroport. Fourrure, lunettes de soleil… La totale ! J'ai perçu un truc dans sa gestuelle qui m'a paru familier. Je me suis dit que je pourrais y arriver, tout en prenant conscience de la montagne qu'il faudrait gravir."
Tahar Rahim dans la peau d'Aznavour : un travail de fond
L'acteur et mari de la comédienne Leïla Bekhti - avec qui il a eu quatre enfants - a d'abord eu peur "de ne pas lui ressembler, de ne pas être à la hauteur du personnage, de la personne", craignant de ne pas être capable "de chanter, de trouver sa gestuelle, sa voix, son physique." Mais celui qui a reçu le César du meilleur acteur pour le film Un prophète a alors travaillé comme un dingue : "Mais, à partir du moment où j'ai accepté le rôle, je me suis lancé corps et âme."
Précédemment interrogé dans Sept à Huit sur TF1, Tahar Rahim précisait alors : "J'adore la transformation. L'idée de devenir quelqu'un d'autre, ça paraît impossible, voire schizophrène. Mais avoir la capacité de pouvoir physiquement changer, de pouvoir se noyer et tout donner à son personnage, moi, ça me permet d'avoir plus confiance en moi."