Michel Fugain et ce métier sérieux abandonné : "Un souvenir épouvantable"
Avant de devenir un populaire chanteur, Michel Fugain devait faire un autre métier, bien plus sérieux et plus dur ! Son père l'avait forcé mais...
Je n'aurai pas le temps, Une belle histoire, Fais comme l'oiseau, Chante : Comme si tu devais mourir demain... Michel Fugain collectionne les tubes depuis ses débuts dans la chanson dans les années 1960. Mais ce n'est pas un micro qu'il devait avoir la main selon la volonté de son père...
Michel Fugain a fait des études pour faire plaisir à son père
Sur les ondes d'Europe 1, il y a quelques années, Michel Fugain avait retracé son parcours. L'occasion de revenir sur sa jeunesse. Alors qu'il n'était pas encore majeur, il a débuté des études de médecine. "Puisque fils de médecin [son père était Pierre Fugain, éminent diabétologue, ndlr], obligatoirement je devais devenir médecin", avait-il alors raconté. Son papa voulait faire de lui un grand neurochirurgien. "J'ai abandonné très vite (…) à la fin de la première année. Pour différentes raisons, notamment parce que j'avais en face de moi ma soeur qui, elle, est devenue un petit savant, qui travaillait comme une folle et je me suis dit : 'Je n'y arriverais jamais.'"
Michel Fugain ajoute : "Je suis allé jusqu'à la majorité, j'ai attendu 21 ans, j'ai écris une lettre à mon papa parce que je n'avais pas envie de subir le clash que j'imaginais. Il a fini par comprendre mais il n'était pas convaincu (…) Il est allé dans mon sens, toujours." A 82 ans, et avec la carrière qu'on lui connait, il a eu raison de changer de métier !
Michel Fugain, piètre étudiant ?
Interrogé sur le souvenir qu'il garde de cette période d'études forcées, Michel Fugain n'a pas mâché ses mots : "J'en garde un souvenir épouvantable !". Et au créateur du Big Bazar d'entrer encore un peu plus dans les détails : "J'attendais d'avoir 21 ans. En fait mon père m'avait escroqué (…) il m'avait dit : 'Tu verras quand tu seras en fac, c'est un autre truc, c'est un autre comportement'. J'ai traversé et j'ai retrouvé les mêmes qui se comportaient de la même manière et j'ai fait : 'Non je ne pourrais pas.'"
"Étudiant c'était pas mon truc, je batifolais dans le milieu du cinéma amateur. J'avais l'impression que tout cela était beaucoup plus libre", a finalement lâché celui qui s'est essayé au cinéma avant de connaître le succès dans la musique et d'écrire pour les plus grands. À l'âge de 20 ans, il était même le premier assistant de Yves Robert, le réalisateur à qui on doit notamment La guerre des boutons ou encore Un éléphant ça trompe énormément. Aucun regret donc.