"Je ne veux pas que les gens se lassent" : Artus submergé par le succès de son film "Un p'tit truc en plus"

Après quatorze semaines d'exploitation, le film d'Artus comptabilise 10 millions d'entrées. Un succès qui a de quoi lui donner le tournis.

"Je ne veux pas que les gens se lassent" : Artus submergé par le succès de son film "Un p'tit truc en plus"
© Marechal Aurore/ABACA

Artus avait fait un pari assez fou : rire avec les personnes handicapées. Dans Un p'tit truc en plus, l'acteur, Clovis Cornillac et Alice Belaïdi donnent la réplique à des comédiens amateurs véritablement en situation de handicap. Si le film est une véritable réussite, tout n'était pourtant pas gagné. Avec 10 millions d'entrées à ce jour, l'humoriste et comédien a frappé fort. Celui qui est aussi devenu réalisateur a d'ailleurs encore du mal à comprendre ce qui lui arrive. 

Le public toujours présent dans les salles pour Un p'tit truc en plus

C'est d'ores et déjà le 12e plus grand succès du cinéma français. Avec Un p'tit truc en plus, Artus a réussi une prouesse à laquelle il n'avait même pas pensé en travaillant sur sa comédie. Comment gère-t-on un tel succès ? Ce dimanche 18 août, invité dans le Portrait de la semaine de l'émission Sept à Huit sur TF1, Artus s'est confié à Audrey Crespo-Mara sur ce qu'il vit depuis que le film est sorti. 

"Je suis en lévitation. Je suis devenu accro à mon portable parce que l'application me dit si on fait des entrées, si les gens ont toujours envie d'y aller. Il y a ce côté un peu stressant de se dire : 'Je ne veux pas que les gens se lassent, je veux qu'ils continuent à aller le voir'", a confié Artus. Et c'est le cas : jusqu'à récemment il était encore joué sur 800 copies dans la toute la France soit plus que Le comte de Monte Cristo avec Pierre Niney ou Deadpool & Wolverine avec Ryan Reynolds et Hugh Jackman !

Artus défend une cause qui lui tenait à coeur 

Si Artus a de quoi être fier, c'est surtout grâce à son dévouement aux personnes en situation de handicap que le film a pu voir le jour. Et pour cause, le sujet de ce film était dans sa tête depuis bien longtemps et avait une importance bien particulière. 

"J'ai toujours été attiré par ces gens qui ont un petit truc en plus, ce côté simple dans le bon sens du terme, c'est-à-dire qu'il n'y a pas les barrières sociales, les codes qu'on s'est mis nous (...) Ils n'ont pas ce sourire hypocrite qui est un sourire de valide. Eux, ils ne savent pas faire ça et tant mieux. Ça fait un bien fou, ce rapport humain simple", confie-t-il.

Et Artus - de son vrai nom Victor-Artus Solaro - de préciser que lorsqu'il était enfant il voulait "promener des handicapés dans des parcs." Pas banal comme passe temps de gamin ! Une chose est certaine, ce succès lui aura permis de voir plus grand. Aujourd'hui, il voudrait réaliser un "western un peu fou" : l'adaptation de sa pièce Duels à Davidéjonatown, révélait-il au journal Le Parisien