Aya Nakamura imposée à la Garde Républicaine pour la cérémonie des JO ? "Il n'y a pas de sous-culture"
Alors que la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 fait encore le buzz dans le monde entier, des grincheux continuent de s'en prendre à la prestation d'Aya Nakamura. La Garde Républicaine a réagi à leur collaboration.
Un show unique, le premier hors d'un stade, et une flopée de polémiques : pas de doute, la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 a marqué les esprits alors qu'elle a été vue par environ un milliard de téléspectateurs. Si le tableau de Philippe Katerine accompagné de drag queens a mis les catholiques en PLS - pour rien du tout puisqu'il incarnait en réalité Dionysos - et celui de Gojira avec une Marie-Antoinette décapitée a fait vriller les royalistes, une autre prestation fait aussi couler de l'encre...
Aya Nakamura et la Garde Républicaine ont offert un moment marquant qui n'a pas été du goût de tout le monde.
La prestation inattendue entre Aya Nakamura et la Garde Républicaine
Alors que la participation annoncée des semaines en avance d'Aya Nakamura, artiste francophone la plus streamée au monde, avait donné lieu à un flot de critiques et d'insultes, notamment de partisans de l'extrême droite, la prestation de la chanteuse a été largement saluée en dépit des mauvaises langues.
Interrogé par Le Parisien, Frédéric Foulquier, le chef de la musique de la Garde Républicaine, s'est félicité de cette collaboration entre une artiste venue de la musique urbaine et son institution. Il faut dire que le symbole était fort : faire se rencontrer deux mondes que tout opposent a priori devant l'Académie Française (on reproche de longue date le vocabulaire de l'interprète des tubes Copines et 40%), sur le Pont des Arts, à Paris…
La Garde Républicaine ravie de "faire taire les mauvaises langues"
Ensemble, la juré de Nouvelle École et les 36 choristes issus du choeur de l'armée de terre ont donc offert un medley de deux des plus grands tubes d'Aya Nakamura, Djadja et Pookie, avec For me formidable de l'illustre Charles Aznavour. "C'est la réunion de deux mondes, la langue française académique et de l'autre côté la langue parlée, la langue de la rue", a expliqué Frédéric Foulquier aux journalistes du Parisien. "On pressentait que l'opinion ne resterait pas insensible à cette prestation. C'était un challenge encore plus excitant de faire taire les mauvaises langues et montrer qu'on peut se retrouver autour d'un art comme la musique", a-t-il poursuivi.
"Pour nous, il n'y a pas de sous-culture", a-t-il tenu à faire savoir. Avant de conclure fièrement : "Et pour une institution comme la Garde républicaine, c'est important de montrer qu'elle n'est pas figée mais évolue avec son époque et est ouverte sur tous les genres musicaux". "C'était incroyable pour nous, croyez-le", a d'ailleurs poursuivi le gradé sur RMC Story quelques jours plus tard. La meilleure réponse possible ! Alors, feront-ils une nouvelle apparition lors de la cérémonie de clôture ? "On ne dira rien", a rétorqué le capitaine.