Judith Godrèche furieuse contre Macron après la dissolution : "Le silence en fond sonore"

Après les élections européennes et la victoire du Rassemblement National, Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale. L'actrice Judith Godrèche a très vivement critiqué ce choix pour des raisons bien précises.

Judith Godrèche furieuse contre Macron après la dissolution : "Le silence en fond sonore"
© JP PARIENTE/SIPA

Ce dimanche 9 juin, pour les élections européennes, le Rassemblement National a obtenu 31,42 % des votes. Par la suite, le président de la République a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale. "Je ne saurais donc, à l'issue de cette journée, faire comme si de rien n'était (...) Que la parole soit donnée au peuple souverain, il n'y a rien de plus républicain", a justifié Emmanuel Macron. De nouvelles élections auront donc lieu les 30 juin et 7 juillet prochains.

Judith Godrèche furieuse face à cette dissolution : pourquoi ?

Après avoir dénoncé les abus sexuels dans le monde du cinéma, Judith Godrèche était devenue la porte-parole et le visage phare de ce combat, qu'elle a porté encore récemment au Festival de Cannes mais aussi devant les élus, au Sénat. Sur Instagram, elle a d'abord posté la story d'un influenceur. "La dissolution de l'Assemblée Nationale signifie aussi la fin immédiate de TOUTES les commissions d'enquête en cours DONT celle sur l'enfance maltraitée", explique le vidéaste historien, Yann Bouvier.

En effet, cette dissolution surprise de l'Assemblée nationale marque la fin du combat mené par Judith Godrèche pour obtenir un engagement juridique de l'état ; alors qu'elle avait notamment le soutien de Rachida Dati, ministre de la Culture. "La dissolution de l'Assemblée Nationale fait également disparaître en fumée la commission d'enquête relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma", s'attriste Judith Godrèche. Après son émouvant discours aux César, la comédienne semble de nouveau face à un mur. 

Une nouvelle épreuve pour Judith Godrèche

La mère de Noé Boon et de Tess Barthélémy a également partagé le tweet de la députée écologiste, Francesca Pasquini. "Il était une fois : une délégation aux droits des enfants, une commission d'enquête sur les violences dans le monde de la culture, une commission d'enquête sur l'ASE. Ce soir le Président a tout balayé", regrette-t-elle.

Et ce message a été appuyé par Judith Godrèche sur Instagram, qui répond : "Oui. De nouveau. Le silence comme fond sonore". L'actrice, qui a porté plainte contre les réalisateurs Jacques Doillon et Benoît Jacquot, avait réussi à faire ouvrir auprès des députés une commission d'enquête sur les violences sexistes et sexuelles dans le milieu du cinéma. Il faudra désormais tout recommencer à zéro.