Cécile de France donne son avis tranché sur la construction de l'autoroute A69 : "Il ne faut pas oublier que…"

Cécile de France a l'un des rôles principaux dans le dernier film d'Albert Dupontel, Second tour qui sera en salles à partir de mercredi 25 octobre. Pour en parler, elle était l'invitée de l'émission Le Journal Inattendu sur RTL samedi 21 octobre. Nathalie Renoux en a profité pour la questionner sur les sujets de l'actualité, entre autres, les manifestations autour de la construction d'une nouvelle autoroute censée relier Toulouse et Castres. Pas moins de 13 hectares de boisements divers (arbres, haies, bosquets…) doivent être abattus, ce qui a suscité une énorme colère des mouvements écologistes. Certains se préparent à installer une ZAD sur le lieu. L'actrice n'a pas hésité à donner son avis…

Cécile de France : pourquoi elle est contre ce projet d'autoroute

Cécile de France a été confrontée à la même situation que les riverains de cette région. "Près de chez moi aussi, j'ai assisté à la destruction massive de centaines d'arbres pour construire un bout d'autoroute". Elle a bien vite compris les dégâts sur la nature que cela avait engendrés.

"C'était la période où on nous alarmait sur la disparition des espèces d'oiseaux et il ne faut pas oublier que les arbres sont des habitations pour les oiseaux." Elle n'a pas envie que cela se reproduise avec l'A69, c'est pourquoi elle prend position. "Ça fait mal au cœur. Je suis avec eux".

Cécile de France, écolo dans l'âme

Cécile de France ne s'en est jamais cachée : la comédienne a toujours été très engagée sur le sujet de l'écologie. D'ailleurs, c'est l'un des sujets du film Second Tour. "L'écologie est un comportement quotidien, une prise de conscience d'autant plus forte quand on a un enfant", avait-elle confié dans Psychologies en 2010.

L'actrice a eu cette prise de conscience grâce à son pays d'origine. "En Belgique, tous les enfants sont éduqués à l'écologie. Je trie les poubelles depuis toute petite. Je ne comprends pas le retard de la France. Pour moi, c'est un manque de citoyenneté. Ici, je me surprends à trier les poubelles de mes voisins, tellement je ne supporte pas de voir qu'ils ne respectent pas les recommandations", a-t-elle déclaré, toujours dans l'hebdomadaire.