Ce célèbre acteur a été "sauvé" par l'uniforme à l'école : "Pour la première fois, je..."

Le port de l'uniforme est au centre du débat en cette rentrée 2023. Faut-il l'imposer aux enfants et adolescents ? Le fraîchement nommé ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal, souhaite en faire l'expérimentation dans les établissements qui y sont favorables. Robert Ménard, maire de Béziers, s'est dit prêt à ce que les écoles de la ville tentent l'expérience. 

Si certains sont opposés au port de cette tenue scolaire, d'autres considèrent qu'il pourrait être salutaire et en ont même fait l'expérience par eux-mêmes, dans leur jeunesse. Le cinéaste Guillaume Gallienne, lui, a vécu des années scolaires compliquées. Mais son quotidien a changé favorablement lorsqu'il s'est rendu dans une pension en Angleterre… où le port de l'uniforme était obligatoire.

Guillaume Gallienne, humilié et harcelé à l'école

Dans sa jeunesse, le réalisateur de Les garçons et Guillaume, à table ! a été humilié, harcelé et victime d'insultes homophobes par ses camarades de classe, "des bourgeois obsédés par les marques". "J'étais un garçon efféminé. Mes deux seuls amis étaient Sylvain Tesson et Nicolas, le fils d'un agriculteur picard", a-t-il confié à Madame Figaro. Le calvaire était tel que Guillaume Gallienne est tombé en dépression. Pour sauver leur fils, ses parents ont pris la décision de l'envoyer dans un pensionnat en Angleterre, alors qu'il avait environ 13 ans. Sage décision. Le jeune adolescent a pu enfin s'épanouir. 

Guillaume Gallienne en uniforme, "sauvé" par une pension en Angleterre

"Cette pension m'a sauvé. Pour la première fois, je traversais une cour d'école sans me faire insulter", a-t-il détaillé. Et de préciser : "Les élèves étaient bon esprit et les enseignants cherchaient à nous responsabiliser". Surtout, le réalisateur de 51 ans n'avait pas à se préoccuper de sa tenue vestimentaire : "Comme nous portions des uniformes, la question des Weston ou des jeans 501 ne se posait pas". Guillaume Gallienne était donc au paradis !

Mais le cinéaste a dû quitter ce havre de paix au cours de sa scolarité pour retourner en France, vers ses 15 ans : "Il a fallu que je me réadapte à l'enseignement français". C'est au lycée international de Sèvres, dans les Hauts-de-Seine, que ce fils d'un industriel du secteur des transports urbains a étudié. "J'ai aimé cette école mixte dans laquelle j'ai connu ma première histoire d'amour", a-t-il confié.

Aujourd'hui, c'est son fils de 16 ans, Tado, qui s'apprête à retrouver les bancs du lycée : "Je ressens son trac, mais aussi son enthousiasme à l'idée de retrouver ses copains après l'été".