Charles III, un roi écolo ? Ces chiffres peu flatteurs pour le monarque (même Elizabeth II faisait mieux) !

Si l'on en croit le roi Charles, la question environnementale lui a toujours tenu à cœur. Lorsqu'il était prince, le roi Charles faisait office de précurseur en alertant, déjà, sur l'urgence climatique dès les années 70. Mais quid du fossé entre ses engagements et sa capacité à polluer ? 

Charles III, écolo depuis toujours !

Au-delà de ses nombreuses prises de parole, le roi Charles III est également passé à l'action. En 1970, alors qu'il n'est âgé que de 21 ans, il déclare au Countryside Steering Committee qu'il existe une "menace croissante de la pollution par les hydrocarbures en mer".  Quelques années plus tard, il passe à l'action. En 1990 il fonde une marque de produits bio, baptisée Duchy Originals, dominante en Angleterre. Il créé aussi des fermes en agriculture biologique puis fonde en 1993 un éco-village, appelé Poundbury qui promeut l'utilisation de la marche afin de délaisser le plus possible la voiture. Plus récemment, il adopte un régime flexitarien. "Il évite la viande et le poisson deux jours par semaine", révéle The Telegraph. 

A l'occasion de la COP26, l'actuel roi a déclaré que "l'ampleur et la portée de la menace à laquelle nous sommes confrontés appellent une transformation radicale de notre économie actuelle basée sur les combustibles fossiles en une économie véritablement renouvelable et durable". Dans certains de ses domaines, le roi Charles III a installé des infrastructures d'énergie renouvelable. À ce titre, le fils d'Elizabeth II a tenu, pendant des années, à rendre publique son empreinte carbone, en comprenant les voyages pour des affaires non officielles. Et si le contrat de transparence a bien été rempli, son impact réel est encore bien loin de ce qu'on pourrait attendre d'un fervent défenseur de l'environnement.

Charles III : son empreinte carbone est-elle plus élevée que celle de la reine Elizabeth ? 

Sur l'année 2022, son impact total a été de 432,3 tonnes. Charles III s'est déplacé à l'aide de pas moins de 17 jets privés. Une aberration écologique quand on sait que c'est l'un des modes de transports les plus problématiques en matière d'environnement. "Le prince n'est pas personnellement impliqué dans les décisions concernant ses modalités de transport, bien qu'il veille à ce que toutes les émissions de carbone soient compensées chaque année. [Les dispositions] sont prises en fonction de ce qui est possible dans les limites du temps, de la distance et de la sécurité", a néanmoins précisé un porte-parole de Clarence House. 

En comparaison, la reine Elizabeth affichait une toute petite empreinte carbone. En 2019, ses émissions annuelles de voyage s'élevaient à 7,7 tonnes. En effet, la reine préférait voyager en train plutôt qu'en avion. Et pourquoi s'en passer lorsqu'on dispose d'un train privé ? En plus, le Royal British Train est un hybride diesel-électrique ! Décidément, la famille royale est très moderne.