Eric Cantona très cash sur la réforme des retraites : "Le pouvoir en place, je le trouve très méprisant" (vous êtes d'accord ?)

S'il n'est pas le premier à prendre ouvertement position contre la très clivante réforme des retraites - Valérie Damidot, Jonathan Cohen, Corinne Masiero et bien d'autres ayant d'ores et déjà signé une tribune à ce sujet -, ses propos, toujours sans fard, font toujours largement réagir. Mis à l'honneur par Audrey Crespo-Mara dans son Le Portrait de la Semaine dans l'émission phare de TF1, Sept à huit, ce dimanche 23 avril 2023, Eric Cantona a une nouvelle fois pris la parole sans se cacher. Et il a donc donné son avis, plutôt tranché, sur la réforme des retraites et, plus largement, sur le gouvernement en place. 

Les oreilles d'Emmanuel Macron qui sifflent, c'est sans doute pas uniquement à cause du bruit des casseroles à chacun de ses déplacements...

Eric Cantona démolit la réforme des retraites : le mépris du "pouvoir en place"

Ni une, ni deux, l'ancien footballeur devenu acteur, a apporté son soutien à la mobilisation sociale qui gronde encore aujourd'hui dans l'Hexagone ; une nouvelle journée de manifestation est prévue le 1er mai. Et il en a profité pour tacler sévèrement le pouvoir politique. "Que celui qui est un petit peu plus haut méprise celui qui est un petit peu plus bas, ça m'est insupportable oui", a-t-il commencé. Interrogé dans la foulée par Audrey Crespo-Mara sur la "colère sociale qui se manifeste aujourd'hui en France", l'ancien footballeur s'est montré extrêmement cash, comme à son habitude.

"Je pense que aujourd'hui les politiques, ils attendent que les manifestations et les grèves finissent", a-t-il débuté. Avant de poursuivre : "Mais eux (les politiques, ndlr), ils sont au dessus, ils sont très méprisants puisqu'on parlait de mépris". Et à la question : "Le pouvoir en place, vous le trouvez très méprisant ?", Eric Cantona n'a une nouvelle fois pas mâché ses mots. "Le pouvoir en place, je le trouve très méprisant vis-à-vis du peuple", a-t-il déclaré à une heure de grande écoute sur TF1, évoquant comme tant d'autres avant lui la manière dont est perçu Emmanuel Macron, renommé Méprisant de la République par une partie de la gauche. Et à celui qui était surnommé The King lorsqu'il jouait dans les rangs du club anglais Manchester United de conclure : "Je le trouve très manipulateur".

Celui qui avait déjà pris position contre Nicolas Sarkozy et sa volonté de réforme des retraites en 2010, en appelant tout le monde à aller retirer son argent des banques pour que le système s'écroule, semble pour autant s'être quelque peu calmé. Mais s'il avoue bel et bien ne plus avoir "envie de se bouffer la santé", il persiste et signe : "Et quand on réagit physiquement, on devient violent. Pour eux, c'est de la violence. Mais il y a la violence des mots, la violence du mépris". Et à lui de conclure sur le sujet : "Le terrorisme économique est une forme de dictature". 

Eric Cantona : ses deux (très gros) projets

En dehors de ses prises de position politiques, Eric Cantona est sur tous les fronts. Et pour cause, l'homme de 56 ans, qui partage sa vie avec l'actrice Rachida Brakni depuis près de vingt ans, et avec qui il a deux enfants (en plus de ses deux aînés, Raphaël et Joséphine), Semir et Selma, sera à l'affiche d'un tout nouveau thriller Netflix, AKA, disponible sur la plateforme à partir du 28 avril prochain.

Le 4 mai prochain, il sera également au casting d'une nouvelle fiction de TF1 baptisée Le Colosse aux pieds d'argile. Un programme inspiré de l'histoire vraie de l'ancien rugbyman Sébastien Boueilh, abusé sexuellement par un proche de ses parents durant toute son adolescence.