Michel Cymes doit sa carrière de médecin à... Simone Veil ! Inattendue confidence

Le médecin préféré des Français, alias Michel Cymes, n'aurait pas eu la grande carrière qu'il a aujourd'hui sans Simone Veil. Il lui rend d'ailleurs hommage dans son livre "Rien n'est impossible. Mon histoire pourrait être la vôtre" à paraître le 5 octobre.

Michel Cymes doit sa carrière de médecin à... Simone Veil ! Inattendue confidence
© Berzane Nasser/ABACA

Michel Cymes est le médecin le plus en vogue du moment. Très apprécié des Français, notamment depuis qu'il forme un duo phare avec Adriana Karembeu sur les antennes du service public, il a même été nommé Ambassadeur santé pour les Jeux olympiques de 2024 qui se dérouleront à Paris. Mais s'il semble très proche des téléspectateurs, il est un secret qu'il a gardé pour lui pendant plus de quatorze ans : son cancer du rein. Un combat dont il n'avait jusqu'alors pas parlé, mais qu'il a eu envie de mettre en lumière dans son livre Rien n'est impossible. Mon histoire pourrait être la vôtre pour "être utile aux autres". Un ouvrage à paraître le 5 octobre prochain aux éditions Stock dans lequel il se livre donc à coeur ouvert. L'occasion aussi pour lui de revenir sur son enfance modeste, sur sa famille, sur sa passion sans limite pour son métier… Et sur ce que Simone Veil lui a permis d'accomplir. 

Sans Simone Veil, Michel Cymes ne serait jamais devenu médecin 

Pour la promotion de son livre, Michel Cymes a accepté de donner plusieurs interviews, notamment à Femme Actuelle auprès de qui il est revenu sur ses études et sur son milieu social. "Je suis le premier Cymes à avoir passé le bac. Mais j'ai dû m'y reprendre à deux fois. Je revois encore le visage décomposé de mes parents quand je leur ai annoncé mon échec… Je l'ai eu l'année suivante", a d'abord confessé l'animateur des Pouvoirs extraordinaires du corps humain sur France 2. "Au départ, je voulais être vétérinaire", raconte-t-il ensuite. "Mais je risquais d'être mal accueilli faute d'origine rurale m'a-t-on dit. Alors j'ai choisi médecine."

Et à la question "La première année de médecine, vous l'avez franchie du premier coup ?", le docteur ultra populaire a répondu franchement : "À l'époque, j'avais calculé mes chances : elles s'élevaient à 0,01% ! Mais mon expérience du bac m'a fait haïr l'échec, et j'ai trimé avec une hargne que je ne me connaissais pas". Auprès du site, Michel Cymes s'est ensuite attardé sur une anecdote des plus surprenantes : il doit en partie sa carrière à Simone Veil. En effet, suite à une erreur, celle qui faisait à l'époque partie du gouvernement français s'était vue "contrainte de rajouter onze admis au 'sacro-saint numerus clausus'." Un coup de bol pour lui comme il va le découvrir tardivement...  "J'étais le onzième recalé. Mais le père d'un camarade, dans la même situation, a découvert qu'il y avait onze candidats de trop parmi les admis. Il a entamé une procédure, et un décret ministériel signé par Simone Veil a débloqué onze places supplémentaires. La dernière a été pour moi !", détaille l'homme âgé de 65 ans. 

Michel Cymes : quatorze ans après le cancer du rein

Comme l'explique Michel Cymes dans le même entretien, Rien n'est impossible. Mon histoire pourrait être la vôtre est aussi une manière pour lui de faire de la prévention. Car si lui a eu la chance de découvrir son cancer "par pur hasard", ce n'est pas toujours le cas de tout le monde. "L'un de mes fils m'a incité à faire des acrobaties à ski, et je me suis cassé une côte. Alors que je passais un scanner pour vérifier que la rate ne saignait pas, j'ai demandé au médecin de jeter aussi un œil sur mes reins, comme ça, sans raison… C'est là qu'on a découvert une tumeur cancéreuse. Par chance, elle n'avait pas métastasé", explique-t-il avant de hausser le ton au sujet du dépistage qu'il juge encore trop peu important.

"J'aimerais qu'un maximum de gens aient comme moi la chance d'être dépistés et la volonté de faire des examens préventifs. Aujourd'hui, je fais des coloscopies, des PSA (un des marqueurs du cancer de la prostate, ndlr), tout ce qu'on me propose !", confesse-t-il. Avant de terminer : "Faire l'autruche en matière de dépistage c'est complètement débile. Plus on dépiste tôt les tumeurs, plus les traitements sont légers et efficaces et les chances de guérison augmentées"