Elise Lucet aimerait "changer de tête", mais "n'a jamais emmené sa fille" chez McDo et Disney, "N'importe quoi"!

Elise Lucet n'a pas froid aux yeux. Surtout lorsqu'il s'agit d'obtenir une information ou de faire la lumière sur une affaire, quitte à créer le scandale. Mais si son caractère bien trempé a fait sa renommée et le succès de l'émission, il lui a aussi joué des tours dans sa vie de tous les jours.

Elise Lucet : "J'aimerais changer de tête"

"De temps en temps, j'aimerais bien changer de tête pour être totalement anonyme", a-t-elle avoué sur le plateau du Buzz TV de Figaro. Et pour cause, à 58 ans, l'ex-compagne de Jean-Marie Cavada avec qui elle a entretenu une relation pendant une dizaine d'années, aimerait parfois retourner dans l'ombre et s'éviter quelques désagréments.

"J'adore observer les gens, voir comment ils vivent, et j'ai l'impression que quand ils me voient, ils changent d'attitude en fait." Et d'ajouter : "Ils me racontent des choses très intéressantes pour le métier, mais j'adorerais être complètement anonyme pour me mettre à un café et regarder un peu les gens ou rentrer dans des entreprises et que personne ne bondisse tout à coup en se disant 'elle est là'." a-t-elle confié.

Elise Lucet : son pire moment de télé "C'était n'importe quoi"

Avant d'incarner la journaliste à la personnalité détonante de Cash Investigaion, Élise Lucet était présentatrice du Journal Télévisé. Aux manettes du 19-20 de France 3 entre 1990 et 2005, la journaliste s'est souvenue sur le plateau de Buzz TV de Figaro du pire moment de sa carrière à la télévision.

La journaliste, qui a épousé l'antiquaire Martin Bourgeois en 2006 malheureusement décédé d'une leucémie en 2011 à l'âge de 43 ans, a consacré 26 ans de sa vie à la présentation du JT. Parmi ses innombrables prises d'antenne, elle garde un très mauvais souvenir de l'une d'entre elles en particulier. Un soir, à quelques minutes du direct, alors qu'elle s'apprête à lancer le journal, un énorme bug se produit.

"La machine, qui, à l'époque, ingérait toutes les cassettes du journal est tombée en panne à deux minutes de l'antenne", s'est-elle souvenue. Avec Marc Autheman (son binôme sur le 19-20 de 1992 à 1994), ils s'empressent de lire leurs lancements pour retenir un maximum d'informations.

Au fil des minutes, la situation se complique et le stress est à son comble. "Dans l'oreillette on nous disait qu'ils sortaient les sujets au tournevis de la machine qu'ils étaient en train de démonter.", s'est-elle rappelée. Si finalement, les sujets sont sauvés, rien en se passe comme prévu. "ce n'était pas du tout l'ordre du journal", a-t-elle expliqué. Et de conclure. "On a fait un journal… C'était n'importe quoi !".

Elise Lucet : "Je n'emmènerai jamais ma fille chez McDo"

Dans un entretien accordé au Figaro publié le 7 avril, Elise Lucet a rapporté avoir consommé très rarement frites et nuggets de chez McDonalds. "Je ne suis pas du tout fast-food en général, je me tourne plutôt vers des ingrédients naturels. Dans ma vie j'ai dû y manger 5 fois", a raconté celle qui a été décorée de la Légion d'Honneur en 2008.  

Maman d'une petite Rose, née en février 2007, la journaliste n'envisage pas d'y emmener sa fille. "Quand elle était en âge de comprendre, j'ai dit à ma fille que je ne l'emmènerai jamais chez McDo et Disney. En revanche, d'autres personnes l'ont emmenée. Elle a aimé ça, mais elle apprécie de moins en moins.", a-t-elle rapporté.

Cash Investigation : de troublantes révélations

Lors de son entretien au Figaro, Elise Lucet s'est livrée sur les coulisses de l'enquête sur le géant du fast-food. En France, l'enseigne représente plus de 1400 restaurants qui vendent près de 2 millions de repas chaque jour pour plus de 5 milliards d'euros de ventes en 2019.

Parmi ses révélations, la mère de famille est revenue sur la valeur nutritionnelle du menu enfant Happy Meal. "On prouve dans ce Cash Investigation que la quantité de fer qui compose le petit steak haché est dérisoire. (…) Par conséquent, à 16 heures ou 17 heures, ces bambins vont réclamer un goûter sucré, salé, ou gras, parce qu'il n'y a pas assez d'apports nutritionnels.", a-t-elle rapporté.

De même, Le magazine de France 2 a ensuite montré qu'un burger vendu par le fast food de la marque américaine a une teneur en fer inférieure à celle dont un organisme adulte a besoin. La raison ? L'usage de produits transformés qui réduit la présence des minéraux.

Enfin, l'enquête s'est penchée sur les franchises indépendantes aux États-Unis qui représentent 95% des restaurants. Elles sont soumises à trois redevances. L'une de 4% pour payer les frais de communication et de publicité, l'autre de 4% pour pouvoir utiliser l'image de la marque de Mc Donald's et une dernière pour le loyer. Cette redevance équivaut au total à 14% du chiffre d'affaires mais peut parfois s'élever à 28%. Une coût salé !