Rachida Dati : sa fille Zohra harcelée et hospitalisée

Rachida Dati est une mère louve. Conviée dans "Hors Piste" sur France Inter, l'ancienne Garde des Sceaux s'est confiée sur l'enfer qu'a vécu sa fille Zohra, victime de harcèlement scolaire par un "fils de" star.

Rachida Dati : sa fille Zohra harcelée et hospitalisée
© Rachida Dati en 2021 Joly Victor/ABACA

Rachida Dati est maman d'une petite fille prénommée Zohra (en hommage à sa mère) qu'elle a eue en 2009. Refusant d'abord de rendre public le nom du père de la fillette pendant plusieurs années, la maire du 7e arrondissement de Paris est finalement sortie du silence en assignant en justice Dominique Desseigne, le président-directeur général du groupe Barrière, en 2012. Après avoir refusé le test de paternité, l'homme d'affaires a été condamné à verser une pension alimentaire... Invitée dans l'émission Hors-piste sur France Inter, l'ex-ministre de la Justice de 55 ans est revenue sur cet épisode qui a profondément marqué sa famille.

Zohra Dati, hospitalisée à cause du harcèlement

Au micro de Thomas Sotto, Rachida Dati a dévoilé que Zohra avait été victime de harcèlement scolaire durant ses années de primaire et avait même fait un passage dans un hôpital parisien. "C'était très gênant. J'ai essayé de la protéger de ça, mais elle a vécu toute sa scolarité de primaire en changeant d'établissement tous les ans. À cause de cette histoire de harcèlementElle a été harcelée par un petit garçon, fils d'une personnalité. Ça s'est fini à l'hôpital Necker. Est-ce que c'est ça, la liberté de la femme?", a-t-elle raconté.

Rachida Dati, inquiète pour la santé mentale de sa fille 

"Très déstabilisée" par cette situation, celle qui a "échappé à la violence, la brutalité, à des attaques, à des conditions matérielles épouvantables" et qui "travaille à plein temps depuis l'âge de 14 ans", a souhaité le plus possible protéger son enfant.
"Ma fille est toute ma vie. Je ne supporte pas qu'elle puisse souffrir de ça. Pourquoi on veut la détruire ? Je ne l'ai jamais exposée donc j'ai trouvé ça très indigne (…) et je n'ai pas voulu céder. La limite était la santé, notamment sa santé mentale", a conclu Rachida Dati.