Hoshi fait la Une de Têtu et confie son amour pour Gia

Récemment mise en lumière par son titre "Ta Marinière", Hoshi a aussi été victime d'une campagne de haine féroce sur les réseaux sociaux. En couverture du magazine Têtu, la jeune femme raconte son coming out et se livre comme jamais...

Hoshi fait la Une de Têtu et confie son amour pour Gia
© Hoshi en 2018 / SIPA

Hoshi est de retour avec Etoile flippante une réédition enrichie de 13 titres inédits de son album Sommeil levant. Elle a pour l'occasion longuement discuté avec le magazine Têtu, dont elle fait la Une. Elle revient dans cette interview sans tabou sur tous les sujets qui l'ont touché ces derniers temps.

Victime de haine suite à son coming out

Alors qu'elle avait fait le choix d'assumer publiquement son homosexualité, Hoshi a été victime d'une déferlante de haine homophobe sur internet, et plus particulièrement sur Twitter. Une haine intolérable qui d'ailleurs a donné lieu à une saisie de la justice. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle effectuait son coming out

Dans Têtu, elle a relaté le premier coming out de sa vie: "C'était au collège, sur Skyblog. J'avais un blog privé, où je postais à la façon d'un journal intime. J'avais quelques amis qui me suivaient et j'ai pu en discuter avec eux. C'était cool, car personne ne l'a mal pris. J'ai eu de la chance. Dans mon noyau, c'était accepté. Ce sont plutôt les gens autour qui ont posé problème..."

"Mon coeur est totalement pris par Gia"

Pour surmonter les vagues de haine qui s'abattent sur elle, Hoshi peut compter sur son amoureuse, une dénommée Gia qui est également sa manageuse. 

Elle raconte à Têtu: "Mon coeur est complètement pris par Gia. J'en parle un peu sur mes réseaux. Je l'ai rencontrée il y a quatre ans, et on ne s'est jamais quittées", explique-t-elle. Une belle histoire partie pour durer?

Quand le journaliste lui demande si elle se projette sur l'idée de fonder une famille elle répond: "Je ne suis pas encore fixée sur cette question-là. Je ne ressens pas non plus de pression, mais je veux en tout cas avoir le choix d'avoir un enfant ou pas. S'il peut être conçu en France [elle soutient la PMA pour toutes, NDLR], c'est encore mieux, car j'aime mon pays"

En attendant, Hoshi continue d'essayer de faire passer des messages et de toucher les plus jeunes, ce qui serait une grande réussite pour elle: "On me dit parfois que mes morceaux permettent à des plus jeunes d'entamer des discussions avec leurs parents. Si je peux servir à ça, c'est cool."