Lucas Hernandez nous émeut avec son père porté disparu

Le footballeur Lucas Hernandez a raconté sur M6 le départ soudain de son père alors qu'il était encore enfant et sa "mère-courage"...

Lucas Hernandez nous émeut avec son père porté disparu
© Capture d'écran Zone interdite / M6

C'est une blessure d'enfance qui a du mal à cicatriser. Alors que Lucas Hernandez n'était âgé que de trois ans seulement, et son petit frère Théo de deux ans, leur père de a disparu du jour au lendemain sans donner d'explication. Jean-François Hernandez, célèbre footballeur à Madrid, venait de se séparer de leur mère, quand il a quitté leur maison sans plus jamais donner de nouvelles.
Le champion du monde français Lucas Hernandez s'est ouvert comme rarement face à Ophélie Meunier dans l'émission spéciale de Zone Interdite intitulée "Pères, Maris et Icônes du Foot: les Bleus à cœur ouvert". 

"On ne sait rien"

Aujourd'hui encore, le joueur du Bayern Munich ne sait pas si son père est vivant ou mort. 

"Je n'ai jamais compris, et je ne comprendrai jamais comment mon père a pu partir du jour au lendemain en nous abandonnant, ma mère, mon petit-frère. Aujourd'hui, personne ne se doute d'où il pourrait être. Personne ne sait rien. Il y a des gens qui disent à peu près 'il peut être là', mais personne ne sait rien à 100%. Alors c'est bizarre, il ne parle à personne, et je ne sais pas en ce moment s'il est vivant, s'il est mort", lâche-t-il dans un témoignage bouleversant.

La maman s'est occupée de tout

Laurence, la maman de Lucas Hernandez, s'est également confiée dans le documentaire sur cette période difficile, seule à Madrid avec ses enfants, sans bien parler espagnol et à devoir assumer les dettes de son mari disparu :

"Un matin, quand on s'est levé, un huissier est venu, et il nous a dit 'madame, vous devez partir de la maison, elle est en saisie'".

Les deux frères, dont le petit est également footballeur à Milan ont conscience de ce que leur mère a fait pour eux: "Elle a tout donné pour nous, depuis qu'on est petit, elle travaillait du matin jusqu'à l'après-midi, l'après-midi elle sortait du travail, elle venait vite nous chercher pour nous emmener à l'entraînement (…) Sa vie, c'était nous, et du coup elle, elle ne vivait pas".

Laurence conclut ainsi: "J'ai tout donné pour eux, et aujourd'hui je suis contente de moi, je suis fière".