Gims : Peur de retirer ses lunettes, Racisme et Insultes

Invité spécial de Sept à Huit, Maître Gims a parlé des terribles insultes racistes qu'il a subies et a expliqué pourquoi on ne le voyait jamais sans ses fameuses solaires sur le nez...

Gims : Peur de retirer ses lunettes, Racisme et Insultes
© Maître Gims en 2017 / SIPA

À l'instar d'un Philippe Manoeuvre que l'on imagine mal sans ses lunettes, difficile de se représenter Gims sans ses habituelles lunettes noires sur le bout du nez. Le rappeur, qui a signé les succès Bella et J'me Tire, n'a que très rarement été vu sans ses verres fumés depuis le début de sa carrière avec la Sexion d'Assaut.
Le verra-t-on un jour sans ses montures sombres ? Il a donné une première réponse sur le plateau de Sept à Huit où il était l'invité d'Audrey Crespo-Mara dimanche 6 juin.

"On peut me demander de soulever un camion, mais là j'ai peur"

"Prêtez-moi vos lunettes", a lancé sur un air de défi Audrey Crespo-Mara avec un petit rire. "Non!" a immédiatement répondu le chanteur. "Vous avez quoi à cacher ?" s'est enquise l'intervieweuse. "En fait, ça fait longtemps que je les ai, j'ai fait tellement de choses avec, que ça serait fou de les enlever là, maintenant".

Enlever ses lunettes semble bien effrayer le chanteur qui s'explique davantage par la suite:

"J'ai peur, ça me fait peur de les enlever là, maintenant! On peut me demander autre chose, on peut me demander de soulever un camion, je vais tout faire pour, mais là, enlever mes lunettes, comme ça, j'ai peur !"

On ne verra donc pas Gims sans ses lunettes sur un plateau de télévision. Sur Instagram, il avait presque montré ses yeux, mais avait rusé en les floutant, ce qui avait perturbé ses fans.

"Il y a un boulot qui ne s'est pas fait"

Confronté au racisme dès son plus jeune âge, Maitre Gims estime cependant que la France n'est pas un pays raciste

Gims se revendique comme "un enfant du peuple", "d'en bas". Cela ne l'a pas empêché d'être victime d'insultes racistes telles que "singe, macaque ou sale noir".

Ce que Gims déplore avant tout, c'est que ces attaques sont toujours d'actualité.

"Ce qui choque c'est que les blagues que l'on a pu me faire, on les fait encore aujourd'hui, à des enfants qui avaient mon âge", constate-t-il avant de pointer du doigt un échec. "C'est qu'il y a quelque chose qui se passe... Il y a un boulot qui n'est pas fait".