Isabelle Adjani "très cigale" se rêve fourmi et parle argent

À 65 ans, Isabelle Adjani ne va pas commencer à se retenir de dire ce qu'elle pense. Connue pour son franc-parler, l'interprète de la Reine Margot s'est épanchée sur son rapport à l'argent dans une interview à Madame Figaro. Consciente du rapport particulier qu'il y a en France avec l'argent, elle ironise sur le fait qu'elle aurait dû vivre aux Etat-Unis: "J'aurais dû être américaine, car là-bas, on peut épouser un milliardaire, il n'y a pas de mal à ça."

Le piège absolu

Dans cette interview accompagnée d'un shooting photo épatant, l'actrice iconique détaille un peu plus son rapport à l'argent, qu'elle estime être le piège absolu, celui dans lequel tout le monde tombe, fatalement: "On veut se sentir libre par rapport à lui, ne pas en dépendre, mais c'est de lui dont dépend notre liberté dans un monde où tout a un prix."

Isabelle Adjani va même plus loin, développant sa théorie, légèrement cynique, sur l'influence que fortune et billets nous donnent: "Votre pouvoir d'achat et votre valeur marchande sont devenus les marqueurs de votre place dans la société."

Richesse et infortune

Aujourd'hui, Isabelle Adjani qui estime avoir été "très cigale" aspire à devenir davantage fourmi. 

Autrement dit, elle souhaite faire attention à ses dépenses. C'est dans ce sens qu'elle confesse avoir acheté le livre L'Argent au féminin, qui donne 10 conseils pour mieux maitriser le sujet de son argent. 

Le coeur a (aussi) ses raisons

Isabelle Adjani reprend à son compte le fameux adage qui dit que l'argent ne fait pas le bonheur, avouant que son plus grand bonheur réside dans ses deux fils Barnabé et Gabriel-Kane et les grandes romances qu'elle a vécues: "Les deux seuls hommes que j'ai passionnément aimés sont les pères de mes deux fils."