Objectif régime, mission impossible ?

Après les raclettes et autres entorses culinaires de l'hiver, Violette a quelques kilos à perdre. Mais quand on est gourmande et qu'on a 0 % de volonté, maigrir relève de l'exploit !

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"Un Mac-détox à emporter s'il vous plaît !" © Carole Anne Lemaire

Tous les ans, c'est la même histoire. Le soleil arrive et avec lui, son lot de campagnes pro-régime. Adieu raclettes, chocolats et desserts. Bonjour, salades et blancs de poulet. La gourmande que je suis met ses papilles en deuil... et son moral en berne.
Avec ma passion démesurée pour les macarons à la framboise et mon aversion quasi proportionnelle pour le sport, je suis loin de partir gagnante. Pour réussir, il me faut donc un plan de bataille en béton. Car, soyons honnêtes, quand on fait un régime, on est seule face au reste du monde. Si on a la chance de vivre d'amour et d'eau fraîche (le régime idéal en fait), il y a toujours le petit ami soi-disant solidaire qui se bâfre de pizza pendant qu'on se bat avec une feuille de laitue et trois tomates cerise. N'oublions pas non plus la "copine" longiligne qui ne peut se passer de sucre pour rester zen pendant qu'on essaie de trouver un vague goût de pop-corn à ses galettes de riz. L'ennemi est partout. Mais je ne baisserai pas les armes.

"Résiste ! Prouve que tu maigris."

Si tant de femmes y arrivent, pourquoi pas moi ? C'est une question de volonté, m'assure une copine. Oui, enfin, ce n'est pas comme si on pouvait commander un Macdétox ou un Sundae 0 % au fast-food ! Une autre me répète : "Visualise-toi en maillot de bain, tu vas tout de suite être plus motivée". Aaarggh, vision d'horreur ! Quoiqu'une bouée, c'est quand même bien pratique sur la plage, non ?
Serais-je un cas désespéré ? Me tiendra-t-on pour responsable de la disparition du deux-pièces dans l'histoire de la mode ? A moins qu'on ne me loue pour avoir remis au goût du jour les poignées d'amour... En attendant, entre le sport, les 1 001 astuces brûle-graisse et le manque de sucre, je suis épuisée. Allez, une soupe et au lit ! Heureusement, qui dort dîne : me voilà sauvée.

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