"Nager, manger, dormir, recommencer" - un guide de voyage a trouvé l'île parfaite et préservée pour tout oublier cet été

Dans la course aux meilleures destinations de l'été 2025, une île grecque crée la surprise. Ni la plus connue, ni la plus tape-à-l'œil. Mais la plus irrésistible, à en croire les experts du tourisme qui viennent de rendre leur verdict.

"Nager, manger, dormir, recommencer" - un guide de voyage a trouvé l'île parfaite et préservée pour tout oublier cet été
© imageBROKER.com/SIPA

Cette île des Cyclades a tout pour plaire. Alors que les grandes stars de la Méditerranée continuent d'attirer les foules, elle trace discrètement son sillon. À la clé ? Une ambiance unique, plus intime, loin des bains de foule.

Si elle arrive en tête du dernier rapport du magazine Condé Nast Traveler, ce n'est pas par hasard. Les professionnels du tourisme ne tarissent pas d'éloges sur cette destination. "C'est l'île grecque de l'été 2025", écrivent-ils. Un titre honorifique qui la propulse sous les projecteurs, avec un seul slogan : "nager, manger, dormir, recommencer". Tout est dit. À l'opposé des spots bondés où les vacanciers s'entassent sur les plages comme sur les terrasses, ici, c'est encore l'humain qui dicte le tempo. Le guide Travel + Leisure le confirme. Dans sa sélection des plus belles îles du monde, il glisse cette perle grecque en tête de classement. "Des paysages de rêve, baignés de soleil et d'eaux d'un bleu profond", résume-t-il. Mais au-delà de la carte postale, c'est surtout le contraste avec ses voisines qui frappe.

Elle se trouve à 52 milles nautiques de Santorin. Même mer, même ciel, même roches blanches… et pourtant, un monde d'écart. Santorin affiche plus de 3 millions de visiteurs par an, jusqu'à 17 000 par jour au pic de la saison. L'île en question, elle, en a accueilli deux fois moins l'an dernier. Ce qui en fait un refuge encore préservé. Et, à bien des égards, un choix plus malin pour ceux qui cherchent le charme sans la foule.

Côté plages, le menu est copieux. Elle en compte plus de 70, entre sable fin, galets ronds et criques turquoise. La baignade est donc un sport national. Mais ce qui change tout, c'est l'absence d'infrastructures tape-à-l'œil. Ici, pas de beach clubs bruyants ou de transats alignés comme à Mykonos. On vient pour nager, poser sa serviette, lire, bronzer. Et recommencer. L'île possède aussi plusieurs villages. Le plus animé est sans doute Adamanta, qui accueille l'un des plus grands ports naturels de la Méditerranée. Plus haut, la capitale, Plaka, déroule ses ruelles pavées bordées de maisons blanches aux volets bleus, roses ou verts. Bref, on parle ici de l'île de Milos. 

Ce qui rend l'île encore plus singulière ? Sa géologie. Née de volcans, de tsunamis et de tremblements de terre, elle offre des sources chaudes, des grottes marines et autres falaises sculptées. Le musée minier de l'île revient d'ailleurs sur cette histoire millénaire, riche de 11 000 ans d'exploitation.