Cette populaire ville européenne met tout en œuvre pour faire fuir les touristes - elle cache même ses lignes de bus...
Dur dur d'être touriste en 2024... Si vous vous rendez en séjour dans cette destination phare en Europe, attendez-vous à quelques mauvaises surprises. Les visiteurs sont dans le collimateur et tout est fait pour les dégoûter. Au point de mettre un coup d'arrêt au tourisme ?
Une célèbre destination européenne, qui accueille des millions de touristes charmés par une promesse de soleil et des prix pas chers, change aujourd'hui de stratégie pour répondre à un problème qui la ronge depuis plusieurs années : le tourisme de masse. La situation ayant atteint un point critique, les habitants en ont assez, et la municipalité a décidé d'agir. Voici la ville qui ne porte pas les visiteurs dans son cœur.
Alors que dans les années 1990, il était plus qu'essentiel d'y attirer les touristes pour parvenir à faire redécoller une économie en crise, cette métropole se trouve aujourd'hui victime de son succès. Les rues sont dorénavant bondées, les plages sont envahies et les habitants se sentent dépossédés de leur propre ville ; ils subissent une crise du logement et sont poussés vers la banlieue. Et le contexte a empiré, à tel point que certains résidents ont préféré prendre des mesures drastiques, exprimant ainsi leur mécontentement.
Mais de quelles mesures parle-t-on ? Tout d'abord, fini le slogan "Visitez notre ville", qui incitait les gens à faire le déplacement. Désormais, le message est différent. La municipalité veut attirer des visiteurs plus responsables, intéressés par la culture, l'art et le patrimoine local. Autrement dit, ceux qui prennent le temps de découvrir la ville en profondeur, plutôt que de se contenter d'une visite éclair. L'objectif est alors de réguler le flux de touristes tout en préservant l'authenticité de la cité.
De plus, certaines lignes de bus populaires ont été retirées des cartes touristiques pour permettre aux habitants, notamment les personnes âgées, d'avoir un accès prioritaire aux transports en commun. Le maire a également promis de réduire les locations touristiques à court terme, qui prolifèrent dans la ville ; Airbnb y est d'ailleurs devenu plus cher qu'à l'hôtel dans cette vile... Plus de 10 000 appartements sont actuellement répertoriés comme propriétés locatives pour les touristes.
Enfin, certains résidents, visiblement excédés par la situation, vont même jusqu'à asperger les touristes d'eau lors de manifestations. Alors, si l'envie vous prend de faire une halte dans la populaire ville de Barcelone (Espagne), on vous conseille d'y réfléchir à deux fois...