Dans ce coin de France adoré des vacanciers, il y a une forte hausse des méduses - cette carte peut vous aider
Si vous êtes déjà en vacances, méfiez-vous en allant à la plage. Dans ce spot très prisé des touristes, les méduses ont fait leur apparition et elles sont très urticantes.
Avec le mauvais temps, c'est ce qu'on redoute tous également pendant nos vacances à la mer : l'apparition des méduses. Quand elles débarquent en masse, il devient impossible de se baigner au risque de se faire piquer et de souffrir le martyre. Pas de chance pour les vacanciers qui ont posé leur serviette dans ce coin du Sud de la France, il y a une hausse des méduses depuis quelques jours...
En effet, comme le relatent les sites spécialisés dans le suivi des méduses, Meduseo.com et Meduse.acri.fr, les touristes ayant choisi de passer des vacances du côté du populaire Golfe Juan - dans la zone étendue entre Cannes et Antibes - doivent redoubler de vigilance. Depuis le lundi 29 juillet, on constate dans cette zone une forte hausse des méduses, jusqu'à +40% par rapport aux jours précédents.
Un ban de méduses a ainsi été signalé à 50 mètres de la plage du Ponteil, idem du côté de la plage Pont du Lys ou encore vers la plage de la Salis. Sont aussi concernées, selon les signalements des utilisateurs qui participent à collecter des données pour les sites spécialisés, les plages de la Garoupe, Keller et Fontonne. Vous pouvez vous-mêmes, pendant vos vacances, consulter la carte gratuite de Meduseo, qui vous informe chaque jour - et même à plusieurs heures de la journée selon les signalements - de la présence ou non de méduses.
Quelles sont les méduses qui pullulent ces derniers jours dans cette zone ? Selon les dernières données, il s'agit de l'espèce Pelagia noctiluca aussi dite méduse pélagique, pélagie ou piqueur-mauve. Des méduses qui possèdent une ombrelle bleue et rose qui peut atteindre 17 centimètres de diamètre et qui sont typiques des eaux de la Méditerranée ; certains étés elles y apparaissent en masse. D'ailleurs, en avril dernier, elles avaient fait fuir les nageurs de la plage de Gérone, en Espagne.
Ces méduses sont problématiques car elles possèdent 8 tentacules fins et très urticants pouvant atteindre 60 centimètres. "Elles représentent entre 60 et 70 % des piqûres sur les plages", avait expliqué Josep Maria Gili, chercheur de l'Institut des Sciences Marines auprès du journal La Vanguardia.