Mort de Nicolas Ker, dandy complice d'Arielle Dombasle

Né en 1970 à Phnom Penh au Cambodge d'un père français et d'une mère cambodgienne ayant fui les Khmers rouges, Nicolas Ker a vécu durant sa vie au Caire, à Istanbul et à La Réunion.
Véritable incarnation du dandy rock à la vie mouvementée et parsemée d'excès, le chanteur s'est éteint ce lundi 17 mai à Paris à l'âge de 50 ans. Les causes de sa mort ne sont pas encore établies. 

"La figure même du rockeur au cœur déchiré"

Nul doute que sa disparition va provoquer un vide immense auprès de ceux qui l'ont côtoyé durant toutes les années où il n'a eu de cesse de faire perdurer un certain esprit rock. 

Connu relativement sur le tard, à ses 35 ans, avec la sortie en 2005 du premier maxi de son groupe Poni Hoax, Nicolas Ker n'a eu de cesse d'apporter son charisme et sa voix si particulière aux projets auxquels il participait. 

Ces dernières années, Nicolas Ker avait collaboré avec Arielle Dombasle avec qui il a sorti deux albums.

Leur collaboration et amitié fusionnelle s'étaient poursuivies sur le film qu'elle a réalisé en 2018: Alien Cristal Palace.

Arielle Dombasle a d'ailleurs réagi à la mort prématurée du musicien en adressant un message à l'AFP. "Nicolas était le dernier des rockeurs à la voix d'or. C'était la figure même du rockeur au cœur déchiré, du poète incandescent, il avait une grâce dionysiaque, un être rare fin et beau, nous le pleurons."

Nicolas Ker travaillait également avec Bernard-Henri Lévy, composant la musique de ses films Peshmerga et La Bataille de Mossoul. Alors qu'il venait de finir de travailler sur la B-O du prochain film du philosophe, cet acharné de travail planchait sur une adaptation de Barbe Bleue, avec Arielle Dombasle toujours...

Il avait pour projet d'offrir une suite à son seul album en solo paru en 2016: Les Faubourgs de l'Exil. 

Peut-être aurons-nous la délicate surprise d'en découvrir un jour quelques pistes.