En tongs, au pied de l'Himalaya : 5 raisons de découvrir ce film en salle
Dans ce film, le réalisateur John Wax met en lumière, avec une grande sensibilité, le quotidien d'Andrea, autiste, et de ses parents. 5 bonnes raisons d'aller le voir en salles à partir du 13 novembre 2024.
1. Un sujet traité subtilement
Le film raconte l'histoire d'Andrea, diagnostiqué d'un trouble du spectre autistique. Le spectateur suit, depuis sa naissance, les premiers signes de sa différence, l'acceptation de ses parents, Pauline et Fabrice, et de sa famille. Ils gèrent le quotidien comme ils le peuvent, entre humour et exaspération (passagère). Sans jamais s'appesantir sur ce handicap, le réalisateur John Wax réussit à faire passer le message. Il est nécessaire d'accepter la diversité qui compose la société. En France, l'autisme toucherait plus de 700 000 personnes (source : Autisme France).
2. Une mère obstinée
Pauline va avoir 40 ans, ne travaille pas et vient de se séparer de Fabrice. Elle s'installe chez son frère pour reprendre pieds. Elle a l'impression d'enchaîner les échecs et finalement, sans vraiment s'en rendre compte, elle réussit à dépasser les obstacles. Elle trouve un job de serveuse, assure la garde d'Andrea une semaine sur deux, l'accompagne dans des exercices quotidiens. Elle change progressivement d'attitude, le porte comme elle peut pour qu'il progresse et accomplisse certaines choses comme, par exemple, tracer un cercle.
3. Une année cruciale
Le long-métrage s'attarde sur une période importante pour Andrea, la dernière année de maternelle. De cette période charnière
dépend son entrée au CP. Un enjeu auquel font face ses parents dans la crainte qu'Andrea soit placé dans une institution médicale adaptée aux enfants atteints d'une forme d'autisme. Andrea bénéficie d'une aide à la vie scolaire, Samia, qui aide énormément Pauline à mieux comprendre son fils et à agir efficacement pour l'aider à vivre au mieux l'école. Mais le doute s'installe régulièrement.
4. Une école publique en difficulté
Malgré les efforts de Samia, et dans une moindre mesure, de sa maitresse Jacqueline, Andrea passe de bonnes journées. Il apprend, participe aux activités, s'intègre comme il le peut au groupe. Le spectacle de fin d'année devient un enjeu pour Jacqueline, qui décide de l'en exclure, ce qui met, évidemment, Pauline hors d'elle. S'ensuit des rapports houleux entre l'enseignante et la maman. Le spectateur observe combien le système éducatif manque de moyens face aux handicaps.
5. Une dose de positivisme
La fin de l'année scolaire récompense les efforts de Pauline et de Fabrice. Enfin, ils peuvent respirer et s'encourager, mutuellement, à continuer de s'accrocher pour leur fils. L'engagement paye et cette leçon d'optimisme invite à porter un tout autre regard sur la différence.
En tongs au pied de l'Himalaya, de Jonh Wax, 1h33, en salles le 13 novembre. Avec Audrey Lamy, Eden Lopes, Nicolas Chupin, Naidra Ayadi.