FIF de Saint-Jean-de-Luz : le plaisir du cinéma

Stars accessibles, ambiance festive et amour du 7e Art, le Festival International du Film de Saint-Jean-de-Luz (Nouvelle-Aquitaine) a fait rayonner le meilleur du cinéma. Découvrez le palmarès de cette 5e édition, les heureux lauréats d'une excellente sélection, saluée par un jury 100% féminin.

FIF de Saint-Jean-de-Luz : le plaisir du cinéma
© FIF

Quel honneur, quelle joie, quel plaisir d'être conviée au FIF de Saint-Jean-de-Luz ! Evènement culturel de l'automne, ce rendez-vous s'impose comme la vitrine des premiers et deuxièmes longs-métrages, les films "d'avenir". Ici, pas de snobisme ou de microcosme journalistique, sous l'impulsion du directeur artistique (et ambianceur notoire) Patrick Fabre, le public est roi et peu assister à l'ensemble des projections au Sélect : à celles de la compétition officielle, comme aux avant-premières.
Dès mon arrivée dans la station balnéaire basque, un sentiment de bien-être et de sérénité m'envahit. Il fait doux être ici. Bientôt, le calme laisse place à la ferveur, celles des fans de Sandrine Bonnaire, Audrey Lamy, Elodie Bouchez, Charles Berling et Lily-Rose Depp. Des célébrités distantes ? Un service de sécurité qui vous glace sur place et vous rembarre ? Pensez-vous ! Nous ne sommes pas sur La Croisette ! Les spectateurs ont tout le loisir de côtoyer leurs idoles. Et les acteurs qu'ils admirent rendent à merveille l'accueil convivial qui leur est fait. Vedettes du grand écrans, talents émergents, jeunes premiers qui font fantasmer... Tous apparaissent à l'aise, affables et détendus, loin du stress et de l'agitation de la capitale.
Un café en terrasse, Corinne Masiero. la présidente du jury, passe et sourit. Dans la rue c'est Josiane Balasko que je croise, rayonnante et polie. Un peu plus loin, Aure Atika et Sonia Rolland se prêtent aux jeux des selfies.... Oui, les personnalités sont disponibles et le climat, clément au bord de l'océan, mais pas seulement. Le FIF, c'est aussi l'occasion de découvrir des films "coups de poing", de frémir, ressentir face au grand écran, de se réjouir dans une salle obscure, d'être scotché à son fauteuil, brutalisé, enchanté ou médusé par les œuvres qui font la richesse du cinéma .

Palmarès :

GRAND PRIX
"Tel Aviv on fire" de Sameh Zoabi
"Monsieur" de Rohena Gera

PRIX DE LA MISE EN SCENE
"Chien de garde" de Sophie Dupuis

PRIX D'INTERPRETATION FEMININE
Diane Rouxel et Jeanne Cohendy dans "Marche ou crève" de Margaux Bonhomme

PRIX D'INTERPRETATION MASCULINE
Jean-Simon Leduc et Théodore Pellerin dans "Chien de garde" de Sophie Dupuis

PRIX DU PUBLIC
"Monsieur" de Rohena Gera

PRIX DU JURY JEUNES
"Tel Aviv on fire" de Sameh Zoabi

PRIX DU JURY DU COURT-METRAGE
"Make it soul" de Jean-Charles Mbotti Malolo
"Malik" de Nathan Carli

PRIX DU JURY JEUNES DU COURT-METRAGE
"Make it soul" de Jean-Charles Mbotti Malolo

PRIX DU PUBLIC DU COURT-METRAGE
"L'enfant chameau" de Chabname Zariâb