Fête du Court-métrage, grandes découvertes en perspectives

La 2e édition de la Fête du court-métrage, c'est une semaine de projections et d’événements dans 30 villes et dans 4000 lieux répartis dans la France entière. L’événement est organisé par l'association Faites des courts, Fête des films, qui regroupe tous ceux qui aiment et font aimer le court-métrage, sous la vice-présidence de Julie Gayet. Soutenu par l'Agence du court-métrage et le Centre national de la Cinématographie (CNC), le festival souhaite promouvoir le court-métrage en permettant au plus grand nombre d'y avoir accès. Cent quatre-vingt films libres de droit sont proposés sous forme de programmes pendant toute la durée de la manifestation et pourront être visionnés dans des lieux variés, tels que des cinémas, des médiathèques, des mairies ou encore des écoles.

Une programmation éclectique

La Fête du court-métrage a voulu regrouper les films sous différentes thématiques. Une d'entre elles, intitulée Les Incontournables, réunit, comme son nom l'indique, des films courts emblématiques et des classiques du genre. De L'école des Facteurs de Jacques Tati, aux Petits Souliers d'Eric Toledano, en passant par Pour le Rôle de Pierre Niney, le panel des films proposés couvre une large période et permet de découvrir ou de redécouvrir le travail de réalisateurs réputés. Une programmation au sein de laquelle se côtoient des comédiens de renom, tels que Guillaume Canet, Isabelle Huppert, Nathalie Baye ou encore Jamel Debouzze.

La part est belle est aussi donnée aux films d'animations, notamment pour le jeune public. L'une des aspirations du festival consiste à sensibiliser les plus petits à la diversité de la création cinématographique et à développer leur sens critique et artistique. Des programmes ont spécialement été pensés dans ce sens et proposent de faire découvrir dès 2 ans le milieu du court-métrage, grâce à des animations dédiées. En 2018, la Fête du court-métrage a choisi de mettre l'accent sur un thème au message fort en s'intéressant aux questions de sexes, de genres et d'étiquettes. Un des programmes entend par exemple mettre à mal les stéréotypes et les rapports hommes-femmes. Le film Espace, réalisé par Eléonor Gilbert est de cet acabit et met en scène une fillette qui explique comment la récréation est un lieu où sévit une disparité entre garçons et filles. 

Nouvelle génération

Si les pointures du genre occupent le devant de la scène, la Fête du court-métrage entend également mettre à l'honneur de jeunes talents, considérés comme la relève du cinéma français. Quinze réalisateurs et réalisatrices ont été choisis pour donner un aperçu de cette jeune génération. Alice Vial, césarisée cette année pour son court-métrage Les Bigorneaux, fait partie de la sélection. La réalisatrice de 31 ans présentera Loulou, une série digitale s'intéressant aux bouleversements que rencontre une future maman. Le jeune Simon Buisson est aussi mis à l'honneur avec son film interactif, WEI or Die. Un court-métrage novateur où le spectateur peut choisir ce qu'il souhaite regarder en passant d'une caméra à l'autre en temps réel.

En plus de la projection de films, la Fête du court-métrage sera égayée par des rencontres et des ateliers autour de la réalisation. A Lille par exemple, seront présentés un atelier stop motion et une masterclass avec le réalisateur Luc Moullet. A Paris, seront organisées des sensibilisations au montage via l'événement Table Mashup. De nombreux cinémas proposeront la formule "Découvrez un court avant un long", afin de faire partager au grand public l'expérience du court-métrage et d'inscrire ce genre dans le milieu cinématographique.

Infos pratiques : 

• Quand ? Du 14 au 20 mars
• Où ? Dans toute la France
• Site : www.lafeteducourt.com