"Je suis avec un homme qui a un micropénis et j'ai beaucoup de plaisir !" (Anna, 41 ans)

Dans ce témoignage, Anna confirme que ce n'est pas la taille qui compte pour être satisfaite sexuellement. Heureuse en amour, elle partage les astuces de son couple pour avoir du plaisir sous la couette.

"Je suis avec un homme qui a un micropénis et j'ai beaucoup de plaisir !" (Anna, 41 ans)
© 123rf-lightfieldstudios

Quand j'ai rencontré François, j'étais interne en médecine dans un grand hôpital parisien. J'avais 25 ans et une vie sexuelle plutôt calme. Je ne vivais que pour mes études, dans l'espoir d'être un jour dermatologue. Et puis une jour, j'ai dû interrogé un titulaire pour un devoir que j'avais à rendre. Je me suis retrouvée face à un homme de 42 ans, que malgré moi, je trouvais vraiment très séduisant.

Peut-être est-ce d'avoir grandi sans mon père, je ne sais pas. Mais il s'est passé quelque chose ce jour-là, on s'est immédiatement connecté. Il m'a demandé si je voulais bien venir boire un verre avec lui et quelques collègues le soir, après son service. Ce soir-là, après avoir bavardé plus de deux heures avec des médecins et infirmières, je l'ai suivie chez lui. J'ai remarqué les photos de famille au mur, mais je n'ai rien dit. Honnêtement, je ne pensais qu'à une chose : coucher avec lui. Sa carrure imposante, sa voix grave, son poste je dois bien l'avouer, tout ça me procurait un sentiment extrêmement agréable de sécurité. Et puis il me plaisait vraiment, physiquement. Je me suis donc dirigée vers le couloir où il s'était engouffré, j'ai ouvert une porte, et là, je l'ai vu allongé à terre. Il avait vraiment beaucoup bu, je croyais qu'il dormait. Mais non, il m'a fait signe de venir, et je me suis allongée sur lui.

"Il devait faire la taille de mon pouce !"

J'ai trouvé assez étrange qu'il ne bouge pas du tout. Moi qui n'avait pas l'habitude, j'ai dû le déboutonner, et lui retirer jean et caleçon. Sans qu'il ne bouge d'un poil ! Je me suis dis que c'était son truc à lui, de se laisser faire. Mais quand je me suis retrouvée face à son pénis, j'ai compris. C'était le pénis le plus petit que j'avais jamais vu de ma vie. Il devait faire la taille de mon pouce ! J'ai eu du mal à le masturber et encore plus à lui faire une fellation. Mais je n'ai rien dit... et lui non plus. Et on a commencé à se fréquenter régulièrement, alors qu'il était marié.

Contrairement à ce qu'on dit, lui n'a pas traîné pour divorcer. Un an après, on était officiellement ensemble. Je tirais une fierté incroyable d'être avec ce médecin réputé, et sexy. Et je crois que du coup, cette incroyable excitation remplaçait celle de nos rapports sexuels... Qui s'avéraient toujours du même acabit : il s'allongeait et attendait que je m'excite sur lui. Je n'éprouvais que le plaisir de le voir lui, en avoir. Moi je ne ressentais rien physiquement, mais la magie de ce que je projetais me suffisait. Au bout de quelques années, j'ai néanmoins ressenti le besoin d'avoir moi aussi du plaisir, physiquement je veux dire. J'avais envie de retrouver le plaisir de l'orgasme. Alors on en a parlé.

Cette discussion, je m'en souviens comme si c'était hier. J'ai réussi à lui parler de la taille de son sexe. Et lui aussi. Ça nous a énormément soulagé en fait. Je lui ai dit que je l'aimais pour d'autres raisons, qu'il m'excitait, mais que j'aimerais avoir des orgasmes, moi aussi. Alors on a décidé de s'acheter des sextoys, et on a tout de suite adoré. Dorénavant, pendant que je lui fais des papouilles, comme il aime, lui me caresse avec des godes vibrants, ou des stimulateurs de clitoris. Je jouis presque à chaque fois ! Alors non, je ne sais pas ce que c'est de vivre un orgasme avec un pénis d'une taille normale car je n'en ai jamais eu de ma vie, mais je suis totalement épanouie sexuellement avec un homme que j'aime profondément. Et bien plus que certaines de mes amies, qui ont un "vrai" amant, qui bande dur, mais qui ne leur donnent absolument rien en terme de sentiments. Moi je suis comblée et je ne ressens aucun manque.