Bébert (Les Forbans) se paluche de la Covid-19 et rit au nez des masqués

Albert Kassabi -alias Bébert des Forbans- a expliqué à Evelyne Thomas pourquoi il considérait le coronavirus comme "de la branlette" et pire encore... Le chanteur à banane, en couple avec une danseuse, a également évoqué son passé... Surprenant !

Bébert (Les Forbans) se paluche de la Covid-19 et rit au nez des masqués
©  DELALANDE RAYMOND/SIPA

"Le Covid, c'est de la branlette, un cinéma de merde, bref du pipeau", avait déclaré Bébert des Forbans en janvier, lors d'un rassemblement des Patriotes, mouvement politique de Florian Philipot.
Le 17 février, le chanteur à baskets de 59 ans s'est expliqué sur ces propos, face à Evelyne Thomas dans Non Stop People: "Effectivement, on ne peut pas nier qu'il y a des morts. Cette maladie existe. Mais est-ce qu'on doit terrasser la planète comme ça ? Quand je dis: 'C'est de la branlette', je parle de l'action de tous les gouvernements".
Pourtant, Bébert ne s'épanche pas sur les théories "complotistes" et se considère comme un simple "constateur", un néologisme qu'il a expliqué: "Enfant, on me demandait d'être délégué de classe, mais j'ai toujours refusé. Je voulais simplement m'amuser. Je n'ai pas de solutions à proposer". Le chanteur n'aurait d'ailleurs certainement pas voulu être président de la République. 


Bébert, éborgné par les Français masqués

"Emmanuel Macron n'est ni médecin, ni épidémiologiste, mais il est à la merci de certains toubibs qui donnent leur version des faits. Mais pourquoi croirais-je un épidémiologiste qui voit la vie en noir, plutôt qu'un épidémiologiste qui voit la vie en rose?", a-t-il martelé face à Evelyne Thomas, avant de déplorer la "destruction sociale, humaine, économique" qui a été engendrée par la crise sanitaire.

Quant aux citoyens respectueux qui mettent leur masque "pour protéger les autres", Bébert n'a pas été tendre avec eux. "Ils me font gentiment rire et leur nez me crève l'œil", a-t-il lâché sans ambages.

Bébert, un roi de la jungle dur avec Christophe Carrière 

Albert Kassabi, de son vrai nom, s'est également confié sur son enfance, qu'il a passée dans le IIe arrondissement de Paris.

Dès son jeune âge, le chanteur dévorait les histoires de Tarzan et autres livres passionnants. "J'adorais le français, les dictées... Je corrigeais les copies de mes camarades, J'étais un trublion, mais un bon élève", a-t-il expliqué.

Evelyne Thomas a alors évoqué Christophe Carrière, critique cinéma et ancien chroniqueur de Touche Pas à Mon Poste, qui avait expliqué avoir été en classe avec le chanteur des Forbans. "Il parait que vous n'étiez pas tendre avec lui", a lâché l'animatrice, face au regard désemparé de Bébert, qui a assuré qu'il ne se souvenait pas de son camarade de classe. 

"Parfois je me mêlais des affaires des autres, mais c'était simplement pour leur venir en aide, je n'étais pas méchant", s'est toutefois justifié le chanteur, en couple avec la danseuse Astrid Le Blond depuis 6 ans

Passion, héritage et argent

S'il a hérité le goût pour la lecture de sa mère, c'est son père qui lui a transmis l'amour du Rock'n'Roll: "Mon père était coordonnier, mais j'ai vu des clichés de lui où il portait de beaux costumes, il ressemblait à Elvis, taillé en V, c'est ce qui m'a incité à me pencher vers le Rock'n'Roll".

Une passion qui l'a conduit vers un succès phénoménal en 1982, lorsque la France l'a découvert avec les Forbans, grâce à leur tube, Chante.

Il se souvient encore de "la fierté" de son père lorsqu'il lui a montré "le chèque de 320 000 francs"  (environ 48 000 euros) qu'il avait reçu à l'époque.