Babette de Rozières, violée et battue : ses tragédies

Face à Evelyne Thomas pour "Non Stop People", Babette de Rozières s'est confiée sur ses drames les plus intimes : les horribles agressions sexuelles alors qu'elle était enfant, les coups de sa mère et la rencontre tant attendue avec son père...

Babette de Rozières, violée et battue : ses tragédies
© Capture d'écran Daily Motion Non Stop People

Babette de Rozières a plusieurs cordes à son arc : cheffe cuisinière de renom, elle est également conseillère régionale d'Île-de-France et animatrice télé. Le 26 novembre, elle était l'invitée d'Evelyne Thomas pour sa nouvelle émission sur Non Stop People où elle s'est livrée sur ses traumatismes intimes...  La Cheffe de 73 ans a subi des violences sexuelles lors de son enfance et n'a pu en parler à cœur ouvert qu'à l'âge de 50 ans.
"Je n'oublierais jamais ça de toute ma vie. D'ailleurs, j'avais été voir un psychologue pour ça. J'étais dans ma maison. Subitement, j'ai revu toute une scène de tout ce qu'on m'a fait quand j'étais enfant. Le chauffeur qui venait, qui me mettait assise sur lui... Bref... J'ai revu aussi pourquoi mon premier mari m'a dit que je n'étais pas vierge", a confié la chroniqueuse de BFM Paris à la présentatrice.

Babette de Rozières : pourquoi elle a quitté son premier mari

Un terrible choc pour Elisabeth de Rozières, alias Babette, qui a dû vivre de longues années en portant le poids de cette souffrance. Elle a même quitté son premier mari, lorsqu'il lui a dit qu'elle n'était pas vierge."

Je l'ai quitté par rapport à ça parce qu'il savait que je n'avais connu aucun garçon et quand il m'a dit ça, j'ai dit : 'Ça n'est pas possible d'accepter un truc comme ça, je ne vais pas l'accepter'. Et c'est ça qui a causé mon divorce avec lui. Et après, quand je me suis souvenue de ça, je me suis dit : 'Il avait raison'", a-t-elle poursuivi.

En ajoutant : "Ce jour-là, j'étais tellement désespérée, j'ai dû appeler ma fille pour lui dire ça. J'étais très mal (...) J'ai eu une révolte en moi".

Babette de Rozières, maltraitée par sa mère

L'épouse de Claude Butin est également revenue sur sa jeunesse douloureuse, qu'elle a vécue sous les coups de sa mère, notamment lorsqu'elle avait 12 ans. "J'étais un enfant battu, j'ai encore les séquelles physiques. J'étais battue violemment. D'ailleurs, je vais appeler mon livre le tuyau vert", a expliqué Babette de Rozières, en faisant référence au tuyau dont sa mère se servait pour la frapper.

La femme politique avait déjà relaté les faits de maltraitance dans son autobiographie Toujours se relever, parue en 2019. Elle peut désormais prendre la parole librement à ce sujet... "Un jour, j'en avais tellement marre. Je l'ai regardée, elle l'a sentie. Je lui dit : 'Ecoute, tu as une seule chance, tu es ma mère'. Elle a arrêté net", a-t-elle révélé.

Cette dernière, originaire de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, a énormément souffert du racisme, même au sein de sa propre famille. Elle a raconté à Evelyne Thomas : "Je n'étais pas désirée. Parce que j'étais trop noire (...) Dans les familles antillaises, ça existe le racisme".

La rencontre émouvante avec son père

L'ex-speakerine a grandi sans son père...  Sur le plateau de Non Stop People, elle a révélé qu'elle ne connaissait "même pas son nom" jusqu'à l'âge de ses 25 ans. 

C'est finalement grâce à une tante qu'elle a pu découvrir l'identité de son papa, qui a tout de suite accepté de la rencontrer ! "Avant de mourir, une vieille tante me dit : 'Je vais t'envoyer l'adresse de ton père, il s'appelle Félicien'. Je me précipite, j'écris à mon père et je lui dit : 'J'aimerais bien te voir, te connaître'. Il me répond : 'Prend l'avion, viens, on fera connaissance", s'est souvenue celle qui est à la tête du restaurant La Case de Babette, situé à Maule dans les Yvelines.

Une rencontre émouvante que Babette de Rozières n'oubliera jamais... "Je prends l'avion, j'arrive à l'aéroport bondé (...) Je suis là, perdue (...) L'aéroport s'est vidé, et puis je vois un homme tout au fond appuyé sur le comptoir (...) Je m'avance, je vais vers lui et je vois le visage de mon père. Tu vois ma tête, c'est exactement la même !" s'est-t-elle exclamée, le sourire aux lèvres.