Benoît Hamon : 10 choses que vous ne savez pas

On connaît Benoît Hamon assez détendu, simple et rieur, fermement engagé dans une gauche très sociale et écologiste. Mais l'ex-frondeur du PS reste bien mystérieux sur sa vie privée et ce qui l'anime en dehors de la politique. Voici dix choses que vous ne savez certainement pas sur l'actuel 5^e homme des intentions de vote au premier tour. 

• C'est un passionné de rugby. Benoît Hamon, 49 ans, est fan depuis l'adolescence de ballon ovale et se serait même vu "capitaine du XV de France" dans une autre vie, selon ses affirmations à Radio France. En attendant, il fait partie du VX Parlementaire (une équipe composée de députés et de sénateurs) aux côtés notamment de... Jean-Frédéric Poisson, ex-candidat à la primaire de la Droite. Quand l'amour du sport dépasse les clivages idéologiques. 
• Il s'est fait gifler et jeter à l'eau par des militants FN. Une déconvenue survenue "un samedi après-midi de la fin des années 80" et que le candidat a appelé la "honte de sa vie" auprès du journal Libération. Le Socialiste s'est vengé une semaine plus tard en rendant la pareille à ses agresseurs, accompagné d'amis militants. 

• C'est un artiste-peintre dans l'âme. Ne pas voir ses adversaires en peinture, certes. Mais cela n'a pas empêché Benoît Hamon de se rêver peintre. L'ex-frondeur du PS a signé quelques toiles au début des années 2000, à tendance non figurative (non abstraite et non réaliste). 
• C'est un fervent supporter du Stade Brestois. Fan de rugby, oui, mais aussi fan de football, au point de déclarer au site So foot que ce sport était "l'une des grandes religions laïques modernes". Et si c'est l'international français Jean-François Larios qui tapissait les murs de l'adolescent Benoît Hamon, l'équipe de cœur du candidat n'est autre que le Stade Brestois, qu'il suit depuis son enfance, étant né en Bretagne. Le deuxième club préféré du candidat PS est l'Olympique de Marseille. 
• Il adore faire la cuisine. Benoît Hamon a expliqué à Paris Match qu'il aimait beaucoup être derrière les fourneaux et concocter des repas pour sa femme est ses filles. En particulier, "les boulettes et les œufs à la neige". L'histoire ne dit pas si le candidat aura autant de talent pour cuisiner ses adversaires lors de la dernière ligne droite vers l'Elysée... ou s'il parviendra à les manger tout crus.  

• Il voue un culte à Mohamed Ali. Le candidat du Parti Socialiste éprouve une grande admiration pour ce boxeur de légende, disparu en juin 2016, dont il a accroché une affiche dans son QG de campagne rue du Château d'Eau à Paris. Il a d'ailleurs repris un credo appartenant à son idole : "Impossible is temporary", soit "l'impossible est temporaire". Une maxime applicable au 23 avril prochain ? 

• Il fait du jogging une à deux fois par semaine. On l'aura compris, Benoît Hamon est un fan de sport. Au point même de faire abonner le ministère de l'Education nationale au quotidien L'Equipe, lorsqu'il était encore pro-François Hollande. Le candidat socialiste aime se dépenser et court une à deux fois par semaine, à raison de "10 bornes par jogging" comme il l'a affirmé à L'Equipe. Une bonne endurance ne peut être qu'un avantage dans une course électorale. 
• Il a fait une cure de thé au miel, pendant 24 heures, avant le débat pré-premier tour des élections, diffusé le 20 mars sur TF1. Selon les informations d'Europe 1, le but était de retrouver sa voix, fatiguée par son meeting la veille à Bercy devant 20 000 militants. On n'est jamais trop prudent. 
• Sa femme est multi-diplômée. Benoît Hamon forme un couple très secret avec la discrète Gabrielle Guallar, qui travaille au secrétariat général de LVMH. Une femme douée qui a terminé major de sa promotion à Sciences Po Paris (selon Madame Figaro) puis a fini ses études mention "Très bien" au Collège de Bruges, sorte d'ENA européenne. Son époux n'a pas hésité à dire qu'il était "très fier que [sa] femme soit cent fois plus diplômée que [lui]". Amour, toujours. 

• Il a un rituel porte-bonheur : toujours selon Europe 1, il s'agit de boire un verre de vin blanc avant de monter sur scène. Avec modération, bien sûr.