L'affaire Julie Gayet contre Closer, au pénal
Quatre personnes qui ont collaboré dans la révélation de la liaison Gayet-Hollande comparaissent mardi 1er juillet pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" de l'actrice devant le tribunal correctionnel de Nanterre.
La révélation de la liaison entre François Hollande et Julie Gayet était un coup de théâtre. Mardi 1er juillet, la scène ne se jouera plus dans les médias, mais au tribunal correctionnel de Nanterre. L'actrice a lancé une véritable offensive judiciaire contre ceux qui ont diffusé les premières photos de son histoire avec notre Président.
C'est le cas de Closer. D'après l'AFP, le magazine people a déjà été condamné le 27 mars à verser 15 000 euros de dommages et intérêts à Julie Gayet pour les clichés volés de la star et du chef d'Etat rue du Cirque. Mardi 1er juillet, c'est la publication du 17 janvier d'une photo de Julie Gayet au volant de sa voiture qui est sur le terrain pénal. "Une véritable traque, un chasse à courre contre un gibier" a été organisée contre elle, d'après les propos de son avocat en mars.
Cet épisode concerne le paparazzi Sébastien Valiela, son collaborateur Laurent Viers, le directeur général de Mandadori Magazines France Carmine Perna, qui édite Closer, et la directrice de la rédaction Laurence Pieau. Ils encourent jusqu'à un an de prison et 45 000 euros d'amende.