J-Lo : son "Happy birthday" au président du Turkménistan
La diva américaine Jennifer Lopez a poussé la chansonnette pour le leader d'un des régimes les plus répressifs au monde.
Malaise. Tentative de buzz ou simple témoignage de bêtise ? On ne sait plus quoi penser quant aux raisons qui ont poussé Jennifer Lopez à donner un concert spécial pour l'anniversaire du chef de l'état turkmène. Pour les 56 ans du président autocrate Gourbangouly Berdymoukhamedov, la star a été l'une des premières artistes occidentales à se produire dans l'ex-république soviétique d'Asie centrale. Devant président, ministres, ambassadeurs et grands chefs d'entreprise, la bomba latina a donné de la voix et ondulé son postérieur de bon coeur.
Dans un pays où la situation laisse à désirer en matière de Droits de l'Homme, on comprend que sa présence fasse polémique. L'ONG Human Right Watch dans son dernier bilan, a qualifié le régime comme l'un des "plus répressifs du monde". La liberté de la presse, d'expression et l'accès à internet par exemple sont très contrôlés. C'est le groupe pétrolier chinois CNPC qui a organisé la prestation de la star à l'illustre fessier.
Maladroitement, l'entourage de Jennifer Lopez a tenté de se justifier face au mécontentement qu'a provoqué sa venue : "L'événement a été validé par ses représentants, si elle avait eu connaissance de problèmes liés aux droits de l'homme quels qu'ils soient, Jennifer n'y aurait pas participé", a déclaré le porte-parole de J-Lo. "Et ce n'était en aucun cas un événement sponsorisé par le gouvernement ou de nature politique", rajoute ce proche sur E!News.
Supposons que l'argent ne constitue en aucun cas une motivation, un minimum de renseignement sur le pays n'aurait pas été du luxe.
