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Fustigeant toujours l'enfermement idéologique, Jacques Chirac aura fait évoluer sa pensée tout au long de sa carrière. Communiste dans les années 1950, il fuit, comme il l'avouera plus tard, "le sectarisme" du PC et devient un fervent militaire, partisan de l'Algérie française, au début des années 1960. Gaulliste et eurosceptique dans les années 1970, il adopte le modèle ultra libéral du couple Reagan-Thatcher dans les années 1980 avant de devenir un ardent défenseur de la cohésion sociale dans les années 1990. Alors qu'il a relancé les essais nucléaires en 1995, d'aucuns admireront, à la fin de son règne, un chef d'Etat préoccupé par le changement climatique. Enfin, défenseur de la taxe Tobin et inventeur d'une taxe sur les billets d'avions, il prendra dans les années 2000 un virage qualifié de "tiers-mondiste" par ses adversaires. Pragmatisme ou opportunisme ? Ouverture d'esprit ou manque de conviction ? Le mystère Chirac aura en tout cas longtemps occupé la scène politique française.