Salvatore Adamo, rétabli : 13 993 mémos vocaux dans son téléphone, le chanteur loin de prendre sa retraite
À 82 ans, Salvatore Adamo ne compte pas raccrocher son tablier. Et ce ne sont pas ses récents pépins de santé qui lui feront changer d'avis !
Le chanteur Salvatore Adamo, qui vit entre Bruxelles et un appartement situé près de la place de l'Etoile, à Paris, est toujours aussi passionné par son métier. Le chanteur, aujourd'hui âgé de 82 ans, a sorti un double-album intitulé Des nèfles et des groseilles. Il a donné des nouvelles de sa santé dans Le Monde.
Salvatore Adamo "tenu à l'écart" à cause de problèmes de santé : "Je ne me tourne jamais les pouces"
Un opus composé de pas moins de 25 titres que l'artiste italo-belge, qui a toujours "la flamme du débutant", a mis plusieurs mois à façonner. Et pour cause ! Cloîtré chez lui à cause de sérieux soucis de santé - il a dû lutter contre un oedeme pulmonaire -, Salvatore Adamo a crée sans relâche. Et une chose est sûre : il n'est pas prêt de s'arrêter de chanter ! "C'est un double parce qu'il y a eu une interruption. J'ai eu en octobre 2023 un œdème pulmonaire qui m'a tenu à l'écart et m'a fait annuler des concerts", a-t-il confié au journal.
Et l'interprète du tube Tombe la neige d'ajouter : "J'ai aussi eu des problèmes de voix il y a deux ans : elle est revenue, Dieu merci ! Je touche du bois. Tant qu'elle est là, je compte enregistrer autant que je peux (...) Je n'ai jamais arrêté d'en écrire (des chansons, ndlr) et je sais que je n'aurai pas le temps de chanter toutes celles qu'il me reste".
Salvatore Adamo hyper productif : "J'enregistre au moins un ou deux départs de chanson par jour"
Que ses fans se rassurent : Salvatore Adamo est toujours aussi productif ! "J'enregistre au moins un ou deux départs de chanson par jour", a-t-il fait savoir au quotidien. Comment ? Dans ses deux téléphones portables, un pour la France, l'autre pour la Belgique, qui contiennent pas moins de 13 993 mémos vocaux. Rien que ça !
Après 60 ans de carrière, l'artiste n'est donc toujours pas lassé : "En fait, j'ai de plus en plus le trac. Surtout que je travaille toujours sans prompteur. C'est comme ça que j'ai appris le métier – si c'en est un –, en voyant Brassens sur scène à Bobino. Alors, j'ai peur du trou de mémoire. Et peur que le public ne soit pas là…". Quoi qu'il en soit, Salvatore Adamo le répète dans les colonnes du Courrier de l'Ouest : "Il faudra me pousser hors de scène".
