Amélie Nothomb a pris une disposition particulière dans son testament : "Il est hors de question que..."
Véritable star des librairies, la romancière Amélie Nothomb plaît grâce à son style littéraire inimitable et sa personnalité unique en son genre. Habituée du franc-parler, elle a ainsi récemment évoqué... son testament.
C'est dans le podcast de Lou Media, Renaître, que la populaire romancière belge Amélie Nothomb a accepté de se livrer récemment. Alors que son dernier livre en date, intitulé Tant Mieux, détaille la mort de sa mère et aborde le deuil d'un parent, l'écrivaine à succès a dévoilé ses volontés post-mortem...
Amélie Nothomb l'a écrit noir sur blanc dans son testament : "Hors de question !"
Les dernières volontés de la romancière aujourd'hui âgée de 59 ans vont décevoir ses milliers de fans... En effet, interrogée sur l'avenir de ses romans non publiés - elle assure avoir des tas de manuscrits prêts dans ses tiroirs, alors qu'elle publie au rythme effréné d'un livre par an - une fois qu'elle aura disparu, Amélie Nothomb a fait savoir qu'elle ne voulait pas qu'ils soient publiés après son décès. "Hors de question !", a-t-elle même scandé. Et la poule aux œufs d'or de la maison d'édition Albin Michel, où elle possède carrément un bureau, d'ajouter : "D'ailleurs, je l'ai dit dans mon testament : il est hors de question que mes manuscrits non publiés soient publiés à ma mort".
En revanche, Fabienne Claire Nothomb de son vrai nom ne veut pas non plus que ses ouvrages soient détruits. "Il est hors de question qu'ils soient détruits, puisqu'ils sont autant que les autres mes enfants et qu'aucune mère ne peut vouloir que ses enfants soient détruits. Et je ne le veux pas. Donc il faut qu'il soit sauvegardé tout en étant inaccessible", a-t-elle fait savoir.
"La double protection que j'ai fini par trouver..."
Reste donc à savoir comment. Mais Amélie Nothomb a déjà pensé à tout pour son héritage littéraire : "La double protection que j'ai fini par trouver en consultant des gens plus intelligents que moi : d'abord, dans un premier temps, couler les manuscrits non publiés dans un bloc de résine. Et puis, léguer le bloc de résine à l'Enfer de la Bibliothèque vaticane qui me paraît un lieu digne de confiance".
"Parce que je ne fais plus confiance à l'Espace, il y a tellement de gens qui se balade dans l'Espace, ce n'est plus une bonne cachette", a ironisé celle qui refuse également que quiconque lise ses livres après sa mort. En attendant, elle savoure son succès et continue de dépenser tout l'argent gagné grâce à ses livres dans sa deuxième passion : celle du champagne.
