Bernard-Henri Lévy : "Une fille de 50 ans qui ne va pas bien", Justine se confie sans filtre
La romancière et fille de BHL s'est confiée sur sa relation très forte avec son célèbre père et les démons qu'elle combat au quotidien.
C'est dans Gala que Justine Lévy, la fille aînée de Bernard-Henri Lévy s'est laissée aller à quelques confidences. À l'occasion de la sortie de son troisième roman, Une drôle de peine, elle parle notamment dans le magazine de la relation qu'elle entretient avec son célèbre père.
"Il est la première personne que j'appelle…"
Justine Lévy, la fille du clivant Bernard-Henri Lévy et de son ancienne femme Isabelle Doutreluigne - une mannequin ayant eu de gros problèmes de drogues et emportée par un cancer en 2004 - n'a pas vécu une enfance aussi facile qu'on pourrait le croire. Alors que sa mère n'a jamais vraiment rempli son rôle, son illustre père l'a presque élevée seul. Et cela a bâti entre eux une puissante relation qui perdure aujourd'hui encore.
"Il n'a rien fait pour mériter d'avoir une fille de 50 ans qui ne va pas bien. C'est d'ailleurs un peu déshonorant à mon âge de continuer à appeler son papa tout le temps. Il est la première personne juste après mon compagnon que j'appelle lorsque mes enfants sont malades !", affirme Justine Lévy. La romancière, qui se dit toujours en deuil de sa mère imparfaite, ajoute quant à son état psychologique : "Je me cache parfois dans des maladies et me retire du monde. Beaucoup de gens connaissent ce processus qui consiste à essayer d'être le moins vivant possible… pour ne pas souffrir."
Bernard-Henri Lévy "plus drôle" que ce qu'il paraît ? Sa fille se confie
Pour elle, Bernard-Henri Lévy - qui est marié depuis les années 1990 à la comédienne et chanteuse Arielle Dombasle - est un père aux antipodes de l'image publique qu'il se donne. "Lorsque mes amis le rencontrent, ils le trouvent plus drôle qu'ils ne l'imaginaient", a-t-elle ironisé.
Aujourd'hui, elle partage sa vie avec le comédien Patrick Mille, avec qui elle a eu deux enfants, Suzanne et Lucien, âgés de 20 et 16 ans, qu'elle a tendance à surprotéger, en réaction à sa propre enfance. "J'ai peur pour mes enfants en permanence, je les géolocalise. Ça doit être un enfer mais heureusement, ils sont formidables. Conscients d'avoir une mère anxiogène, ils ont mis des sortes de correcteurs automatiques dans leur tête et ça les fait rire plus que ça ne les stresse", dit-elle.