Sandrine Arcizet et Elodie Ageron (Animaux à adopter) : "On est très bien accueillies sur TF1 !" (EXCLU)

Sandrine Arcizet et Elodie Ageron sont de retour pour une nouvelle saison d'Animaux à adopter, l'émission feel good qui sensibilise sur la cause animale. Cette fois, les deux animatrices débarquent sur TMC le dimanche, quelques mois après la fin de C8. Rencontre avec celles qui murmurent à l'oreille des animaux...

Comment avez-vous vécu la fin de C8 ?
Sandrine Arcizet : On l'a très mal vécue. C8, c'est 20 ans de notre vie. On s'est rencontrées là-bas toutes les deux et cela a été un déchirement quand ça s'est terminé, on va pas se mentir. C'est quand même la fermeture d'une chaîne. Nous, on n'a rien demandé, comme tous ces animaux qui sont abandonnés. En plus, on a vraiment commencé au début de la chaîne, donc c'est vraiment une grosse aventure humaine et c'est beaucoup de souvenirs et beaucoup d'émotions. C'est compliqué, mais Animaux à adopter est là et rebondit grâce au groupe TF1 et on est très bien accueillies !

Elodie Ageron : Ça a été fait brutalement. Nous, on était tranquilles dans notre univers, notre bulle des animaux. C'était un peu un monde particulier, parce qu'on était vraiment dans l'humain, quelque chose de sincère, de sain. Heureusement Animaux à adopter a été sauvé, mais ce n'est pas le cas pour Les animaux de la 8. Beaucoup de personnes nous demandent aujourd'hui le retour de cette émission et nous, on a toujours espoir un jour de pouvoir recréer ces belles aventures humaines...

Parlez-nous de cette nouvelle saison d'Animaux à adopter...
Sandrine Arcizet : On voit toujours le travail des salariés et des bénévoles de la SPA et tous ces animaux qui sont en mal d'amour, d'un famille, qui ont été abandonnés ou qui cherchent des adoptants. La nouveauté cette année, c'est qu'avec Elodie, on va être en immersion dans trois émissions. Donc on a fait les portes ouvertes de la SPA. Et puis, il y a deux autres émissions où l'on est en immersion. On est vraiment dans le refuge, on prend part à tout ce qui s'y passe…

Elodie Ageron : C'est une émission qui permet de sensibiliser à la cause animale, aux abandons, à l'adoption responsable. Et ça c'est hyper important de passer tous ces messages.

Allez-vous accueillir des personnalités au cours de la saison ?
Elodie Ageron : Je ne pense pas que ce soit prévu. Il y aura peut-être des spéciales, des surprises. Peut-être des nouveaux épisodes. On verra. Mais on ne sait pas pour l'instant.

Pensez-vous que l'on puisse réduire drastiquement les abandons malgré des chiffres de plus en plus décevants chaque année ?

Elodie Ageron : On voit qu'il y a toujours beaucoup d'abandons à l'approche des vacances. Pourtant, les Français sont très attachés aux animaux, ils les aiment. Mais c'est vrai qu'il y a une petite difficulté : parfois, on n'a pas pris conscience qu'un animal, ça grandit, ça ne reste pas petit. Il faut l'éduquer, ça prend du temps. C'est hyper important de se poser toutes ces questions et d'avoir conscience de tout ça avant d'avoir un animal.

Sandrine Arcizet : Il faut toujours avoir espoir. Mais c'est vrai que c'est compliqué. Chaque année, il y en a de plus en plus... Je pense qu'il faut aussi prendre un animal en fonction des besoins du chien et pas forcément de nos besoins à nous. Si c'est un chien sportif, il faut être sportif. Si on est casanier, on prend un casanier. On prend un chien en fonction de son mode de vie aussi, pas en fonction d'un effet de mode !

Les chats sont également concernés par les abandons...
Sandrine Arcizet : C'est un animal territorial qui aime bien rester chez lui, mais il y a aussi des abandons de chats parce que les gens ne savent pas comment faire quand ils partent en vacances, par exemple…. Et puis un chat a besoin de sollicitation aussi. Maintenant, les chats sont de plus en plus "chat-chien", comme on dit. Ils sont très demandeurs. Il faut jouer avec eux, ils sont plus sociables qu'avant… 

Elodie Ageron : Il y aussi les NAC, les nouveaux animaux de compagnie, dont on parle peut-être moins, mais qui sont eux aussi victimes d'abandons. Et il y a beaucoup d'animaux de la ferme qui sont concernés par cela également. Heureusement, il y a des refuges SPA spécialisés dedans pour accompagner tous ces animaux de la ferme.

D'où vous vient votre amour pour les animaux ?
Sandrine Arcizet : Moi, c'est depuis vraiment l'enfance. J'ai toujours vécu avec des animaux. Mes parents étaient très sensibles à la cause animale. Quand je suis née, il y avait des chiens et chats à la maison. Après, j'ai eu un poisson, j'ai même eu un lézard. J'ai toujours été entourée. Je trouve que c'est hyper bénéfique de grandir avec des animaux parce que ça nous responsabilise, ça nous permet d'avoir un compagnon.

Elodie Ageron : Pour ma part, je suis fille unique. Du coup, j'étais souvent toute seule à la maison et j'avais vraiment envie d'avoir un animal. Je savais que ça apportait énormément. Quand je les voyais dans la rue ou quand j'allais chez des amis avec des animaux, cela me faisait quelque chose. J'ai toujours été sensible à la cause animale depuis toute petite. Les animaux sont là pour nous, dans n'importe quel moment, qu'il soit difficile ou joyeux. Ils nous comprennent, il n'y a pas de jugement, ils sont fidèles à vie. J'ai eu une perruche, je l'aimais tellement ! Elle s'appelait Calypse, elle faisait des crottes partout mais elle était trop sympa...

Combien d'animaux possédez-vous actuellement ?
Sandrine Arcizet : On a chacune deux chats et un chien. La cohabitation se passe bien parce que ma chienne est arrivée il y a maintenant deux ans et mes chats étaient déjà là. Avec de la patience, et sans forcer, ils se sont acclimatés. Je voudrais avoir plein d'animaux, des ânes et tout, mais il faut faire en fonction aussi de son mode de vie et de ce qu'on peut...

Elodie Ageron : J'ai pris des chats au départ parce que comme on était tout le temps en déplacement avec les Animaux de la 8, notre émission de 20 ans, et comme j'étais séparée du père des enfants, je savais qu'ils pouvaient rester seuls un jour ou deux jours avec la visite d'une amie. C'était plus pratique pour moi. Puis j'ai pu m'arranger pour avoir un chien et m'en occuper.