Bernadette Chirac sereine face à la mort ? "J'y pense souvent, quand on arrive à mon âge"
Après une vie au service de la France, et sous le feu des projecteurs, Bernadette Chirac vit désormais recluse dans son appartement parisien. Mais avant de se retirer de la vie publique, elle s'était ouverte sur son rapport à la mort et à la maladie..
Bernadette Chirac est, aujourd'hui encore, la première dame la plus appréciée des Français. Un statut particulier qui lui a toujours valu un certain goût pour les médias. Mais, aujourd'hui âgée de 92 ans, la veuve de Jacques Chirac - décédé en 2019 -, a déserté les caméras...
Bernadette Chirac : "On n'est pas malade, on tient le coup"
Celle qui a toujours servi la France vit aujourd'hui recluse dans son hôtel particulier parisien où elle est épaulée au quotidien par une équipe de soignants et par sa fille Claude Chirac. Une vie qu'elle a toujours redoutée, et dont elle avait accepté de parler il y a une dizaine d'années à la télévision suisse.
Interrogée sur l'état de santé de son mari, qui n'était pas encore décédé, Bernadette Chirac avait détaillé leur quotidien. "'Je ne suis pas malade, je peux prendre l'escalier', me dit-il souvent (…) Ou il ne se rend pas compte - et tant mieux -, à quel point sa vie a changé du fait de l'AVC qu'il a fait avant sa retraite, ou - ce que je crois aussi -, 'on n'est pas malade, on tient le coup'", avait-elle confié à RTS.
Bernadette Chirac a-t-elle peur de la mort ? "J'y pense souvent..."
Dans la foulée, la marraine historique des Pièces Jaunes était revenue en détails sur sa propre vision de la mort. "J'arrive à un âge où je vais beaucoup dans les enterrements", avait-elle d'abord lâché. Fervente catholique et pratiquante, Bernadette Chirac avait avoué avoir peur de tomber malade : "La maladie ça fait peur. Quel est l'individu, qu'il soit croyant ou pas, qui vous dira qu'il n'a pas peur de la maladie ? Ça c'est une peur qui est tout à fait compréhensible et qui je crois hante chaque individu. Même quand il dit qu'il n'a peur de rien, c'est une peur infantile".
Pour autant, elle s'était montrée bien plus apaisée vis-à-vis de la mort, qui lui a déjà pris sa fille Laurence, décédée en 2016 d'un malaise cardiaque. "La mort j'y pense souvent, quand on arrive à mon âge, il y a trente ans que je suis élue. Et c'est vrai que ça aide aussi beaucoup d'être croyant et d'être pratiquant. Mais on se dit, 'après qu'est qu'il y aura ?'", avait-elle conclu avec un calme olympien.
