"Pas d'argent pendant 3 ans" : Monsieur Poulpe a connu une grosse "traversée du désert"

L'ex-présentateur des Recettes pompettes, Monsieur Poulpe, est revenu sur les trois années de difficultés financières qu'il a traversées après le confinement lié à la pandémie de COVID-19. Entre doutes permanents, précarité quotidienne et renaissance via Twitch, il s'était confié sans filtre l'an dernier dans une vidéo Instagram pour Konbini.

Monsieur Poulpe contraint de mener une "vie de troubadour"

À 44 ans, Monsieur Poulpe a connu la gloire sur le petit écran et Internet. Humoriste, animateur et créateur, il s'est notamment illustré avec Crac Crac sur Canal+. Il est aussi l'un des piliers du Studio Bagel, collectif d'humoristes qui a marqué toute une génération sur YouTube grâce à leurs sketchs. Mais derrière l'image du trublion médiatique, se cache une réalité bien plus fragile.

Monsieur Poulpe a ainsi connu une période particulièrement difficile dans sa carrière. "À la sortie du confinement, j'ai eu une vraie traversée du désert, je n'ai pas bossé pendant trois ans. Je n'ai pas eu de rentrée d'argent pendant trois ans (...) C'est chaud d'avoir cette vie de troubadour du Far West", avait ainsi raconté l'ex-compagnon de l'humoriste Bérengère Krief.

Monsieur Poulpe sort la tête de l'eau : "J'ai pu déjà me refaire financièrement"

Après cette longue traversée du désert, Monsieur Poulpe a fini par retrouver son élan créatif. "D'abord, j'ai déprimé. Après j'ai créé plein de trucs mais qui ne marchaient pas trop parce que c'était un tout petit niveau", a-t-il confié avec honnêteté. Il a alors exploré d'autres pistes : "Je sortais aussi de mes années télé, de plateaux. Je me suis mis à streamer."

C'est finalement sur la plateforme de diffusion en direct Twitch qu'il a trouvé un nouveau souffle. "Et comme ça, via Twitch, j'ai pu déjà me refaire financièrement et aussi rencontrer des nouvelles têtes", a assuré celui qu'on a pu voir au cinéma dans les films Taxi 5 ou Budapest.

Cette reconversion a fait le plus grand bien à Monsieur Poulpe, qui refuse de dévoiler son vrai nom. "Il y a un moment où c'est toujours un peu consanguin dans le milieu artistique, tu vas avoir tendance à toujours bosser avec les mêmes personnes, les mêmes techniciens... Il y a un moment où tu n'apprends plus et c'est hyper important dans ce métier de rencontrer des nouvelles personnes, de sortir un peu des rails que tu fabriques", a ajouté celui à qui l'on doit également le spectacle Nombril, joué en 2023.