Michel-Edouard Leclerc : Cet autre métier, qui n'apporte aucune richesse, dont il rêvait

À 72 ans, Michel-Edouard Leclerc est à la tête de l'empire qui porte son nom. Très apprécié des consommateurs, il a même été élu patron préféré des Français en 2021. Mais saviez-vous qu'il se destinait à une toute autre carrière plutôt étonnante ?

Michel-Edouard Leclerc : Cet autre métier, qui n'apporte aucune richesse, dont il rêvait
© Prezat Denis/ABACA

Si Michel-Edouard Leclerc est aujourd'hui à la tête d'un empire estimé à plusieurs millions d'euros, le businessman de 72 ans n'a pas toujours eu vocation à reprendre l'entreprise familiale. Bien au contraire ! 

Michel-Edouard Leclerc : l'étonnante carrière à laquelle il se destinait

À onze ans, le jeune Michel-Edouard Leclerc a quitté sa Bretagne natale pour le petit séminaire de Viry-Châtillon dans l'Essonne. Passionné de théologie, mais surtout de voyages, il a même projeté un instant de devenir missionnaire afin de transmettre sa religion aux quatre coins du globe. Finalement, il a renoncé à son rêve d'enfant assez rapidement, peu enclin à l'idée de mener une vie faite de sacrifices. 

Pour autant, le Breton ne s'est pas immédiatement rapproché de l'entreprise florissante de son père. Il s'est ensuite dirigé vers des études de lettres à la prestigieuse université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il a découvert les sciences politiques et la philosophie. Et il se destinait à une carrière de journaliste. 

Michel-Edouard Leclerc "riche" : "Je gagne quelques centaines de milliers d'euros par an"

Ce n'est finalement qu'en 1978 que le Breton a rejoint les rangs de Leclerc. Et il a bien fait de le faire ! Élu patron préféré des Français en 2021 par le magazine Forbes, Michel-Edouard Leclerc a longtemps été à la tête d'un réseau de quelques 700 magasins. Aujourd'hui à la retraite, son rôle dans la firme n'est plus que symbolique. Mais elle continue de lui rapporter gros. 

MEL, comme il se fait appeler dans le secteur, possède une société de stratégie, développement et communication qui déclarait en 2015 un chiffre d'affaires d'environ 5,4 millions d'euros. Ce père de quatre enfants, tous nés d'un premier mariage, possède également MEL Usines qui, en 2023, disposait d'une réserve de 13,66 millions d'euros.

"Je ne suis plus salarié, donc c'est plus des dividendes de mes entreprises que je touche. Je rappelle que les centres Leclerc ne m'appartiennent pas. Sur les cinq dernières années, j'ai payé en moyenne 39 000 euros d'impôt sur la fortune immobilière et 270 000 euros d'impôt sur le revenu", avait d'ailleurs déclaré le mari de Natalia Olzoeva à Franceinfo en avril 2024.

Et à lui d'ajouter : "Je suis riche, mais je ne fais pas partie des 1000 Français (les plus riches, ndlr). Je gagne quelques centaines de milliers d'euros par an, ce qui est beaucoup par rapport au commun des mortels et ce qui me permet de faire des choses intéressantes sur le plan culturel"