Stéphane Bern, angoissé par ses finances : "Ma banquière a des sueurs froides"

Stéphane Bern, coanimateur de la cérémonie des Victoires de la Musique classique avec Clément Rochefort, diffusée sur France 3 ce 5 mars, a toujours été passionné d'histoire, mais souvent au détriment de son compte en banque...

Stéphane Bern "endetté au-delà de ses capacités" : "Tout mon argent y passe…"

Alors qu'il était invité du Buzz TV en septembre 2024, l'animateur de 61 ans avait fait des confidences très sincères sur sa gestion de l'argent. Véritable passionné du patrimoine, il ne recule jamais devant un achat immobilier… et n'a pas hésité à acquérir le Collège royal et militaire situé à Thiron-Gardais, une petite commune de moins de 1000 habitants à l'année située en Eure-et-Loir. Un achat coup de cœur, et civique à ses yeux, qui lui a coûté 300 000 euros en pierres mais près de 4 millions d'euros en travaux de réhabilitation. 

Fier d'avoir réalisé ce projet seul, Stéphane Bern avait tout de même fait part de ses inquiétudes. "J'ai pas demandé l'argent du loto, j'ai pas demandé l'argent de l'État (…) Je me suis endetté au-delà de mes capacités : quatre millions d'euros à rembourser. Tout mon argent y passe, mes droits d'auteur, l'argent des émissions…", avait-il fait savoir. Avant d'ironiser : "Ma banquière a des sueurs froides, et moi aussi ! Elle se dit : 'Pourvu qu'il vive longtemps !'". 

Stéphane Bern endetté mais "pas ruiné" : il ne regrette rien !

Mais n'allez pas croire que le compagnon de Yori Bailleres regrette son geste. "Comment regretter ? C'est ce que je laisserai. Je fais guide et les gens me disent 'merci pour ce que vous avez fait'. Et ça, c'est la plus belle récompense. Pendant longtemps, on m'a dit merci pour vos émissions, maintenant, on me dit merci de sauver notre patrimoine. C'est un acte patriotique", avait également déclaré le présentateur emblématique de Secrets d'Histoire sur le plateau du Buzz TV. 

Quelques semaines plus tard, la star de la série Bellefond, diffusée sur France 3, avait tenu à remettre les pendules à l'heure auprès du Parisien : "Je ne suis pas ruiné, comme j'ai pu le lire, et je ne tiens pas à faire pleurer dans les chaumières. Je ne suis pas dans la gêne. Mais je dois quand même faire attention. Je suis obligé de travailler, et sans doute encore longtemps, pour rembourser mes dettes".

Pour rembourser ses dettes, l'animateur a dû mettre en vente sa maison de Paros, dans les Cyclades : "Il faut que je rationalise mon patrimoine et c'est pour cela que je vends Paros. Je n'ai pas envie de laisser de dettes après moi. Mais franchement, je ne regrette rien. Avec Thiron-Gardais, j'ai trouvé ce pour quoi j'étais fait dans la vie : redonner vie à un monument historique".