Jean-Louis Aubert opéré à coeur ouvert : "Les poumons ça va, par contre…"

C'est un Jean-Louis Aubert apaisé et serein qu'a retrouvé Audrey Crespo-Mara ce dimanche 9 février dans le Portrait de la Semaine de Sept à Huit, sur TF1. Pourtant, l'artiste incontournable de la scène française a abordé des sujets pour le moins compliqués, à commencer par l'opération à coeur ouvert qu'il a subi en 2021. Il a frôlé la mort.

"On meurt au bistrot en général" : de quoi souffrait Jean-Louis Aubert avant d'être opéré ?

Désormais âgé de 69 ans, Jean-Louis Aubert revient de loin. Et pour cause, il y a quatre ans, l'ex chanteur de Téléphone a dû être opéré du coeur en urgence. Une opération qui lui a très certainement sauvé la vie. "Un jour dans une montée, j'ai trouvé que j'étais un peu oppressée et il se trouve qu'un de mes copains de classe est devenu un grand médecin généraliste. Il me disait toujours : 'J'entends quelque chose, mais quand je te vois sur scène, je dois me tromper'", a-t-il d'abord confié sur TF1. 

Ce n'est qu'après quelques examens que le verdict est finalement tombé : "Les poumons ça va, par contre derrière, on a vu quelque chose qui... Vous pouvez tomber à tout moment". Une "malformation de naissance" dont Jean-Louis Aubert a parlé sans se cacher. "Du calcaire sur l'artère aorte qui part du coeur et petit à petit le trou rétrécit. C'est comme ça qu'Elvis est mort, et Joe Strummer des Clash. On meurt au bistrot en général", a-t-il finalement expliqué. 

Jean-Louis Aubert "sur le fil de la vie" : "Socialement, on n'est plus rien"

Interrogée sur l'après opération, Jean-Louis Aubert a préféré ironisé : "J'appelle ça la langouste". Pour autant, le père d'Arthur, son fils unique aujourd'hui âgé de 40 ans, le confesse : à cause de cette mésaventure, il s'est retrouvé "sur le fil de la vie". Heureusement que le chanteur, qui a sorti l'an dernier un nouvel album intitulé Pafini, a été opéré à temps.

Et le chanteur, qui partage sa vie avec la très discrète France Lory, de conclure : "L'hôpital, c'est un peu comme les coulisses de la vie. Tout le monde se retrouve un peu à égalité, avec ses peurs, ses souffrances. Ça déshabille. Socialement, on n'est plus rien. On est un enfant. Il y a ce monde hospitalier qui est extrêmement humain, quand il a le temps".