Angélique Angarni-Filopon a "le coeur blindé" : "Les Miss on prend cher quand même"

Ce samedi 4 janvier, Léa Salamé recevait Miss France 2025, alias Angélique Angarni-Filopon, sur le plateau de Quelle époque ! sur France 2. L'occasion d'évoquer avec la reine de beauté son âge, le concours et les insultes en ligne...

Miss France 2025 harcelée : lit-elle les commentaires ?

Bien décidée à revenir sur la violente vague de cyberharcèlement dont elle est la cible depuis son élection, survenue le 14 décembre dernier sous la présidence du jury mené par Sylvie Vartan, la reine de beauté de 34 ans n'a pas mâché ses mots. Soutenue par tout le plateau, l'hôtesse de l'air devenue Miss France a donc donné son ressenti sur les commentaires haineux qu'elle reçoit en masse au sujet de son âge, de ses origines, de son franc-parler… 

Alors que Léa Salamé l'interrogeait sur sa connaissance exacte desdits messages de haine, Miss Martinique 2024 - supposément élue grâce au "wokisme" selon les trolls d'Internet - a répondu : "Je les ai malheureusement lus parce que je veux bloquer. Je ne veux plus que ces personnes aient accès à mon compte direct". Avant de déplorer : "Malheureusement, ce que les gens ne réalisent pas, c'est que derrière, moi j'ai une famille et j'ai des neveux qui tombent sur les commentaires..."

Miss France 2025 "blindée" mais inquiète pour sa famille

"Moi je me blinde. Aux Antilles on dit 'mon coeur est blindé'. Mais mes neveux ne le sont peut-être pas forcément", a poursuivi Angélique Angarni-Filopon sur France 2. Avant de compléter : "Je trouve ça triste de juste prendre autant d'aise à dire à quelqu'un qu'on ne l'aime pas (…) du temps aussi. Moi je ne dirais jamais à quelqu'un dans la rue 'je n'aime pas ton chapeau'". Et celle qui a fait ses débuts d'actrice dans Scènes de Ménages de conclure clairement : "C'est un peu lâche quand même, c'est dommage (…) Les Miss on prend cher quand même". 

Depuis le début de cette vague de harcèlement massif, l'actuelle Miss peut compter sur le soutien de la Société Miss France, représentée par son président, Frédéric Gilbert, qui a "condamné fermement" les propos injurieux et racistes tenus à son égard. "Ces commentaires injurieux n'ont pas leur place dans notre concours, pas plus que dans notre société, et seront tous signalés aux autorités compétentes (…) Le harcèlement et le cyberharcèlement sont punis par la loi", a-t-il fait savoir sur les réseaux sociaux.