Corinne Masiero refuse de se censurer quand elle parle : "Moi je parle en patois"
Ce mercredi 02 octobre, France 3 diffusait le documentaire "Les gens du Nord". Un film mettant en avant les habitants de cette région via des images d'archives et des témoignages exclusifs. Comme celui de l'emblématique Corinne Masiero, pas peu fière de ses racines.
C'est une Corinne Masiero droite dans ses bottes et extrêmement fière de ses différences que Jean-François Delassus a eu la chance d'interviewer pour les besoins de son documentaire Les gens du Nord. Diffusé en prime time sur l'antenne de France 3 ce mercredi 02 octobre, le film entendait mettre en avant la richesse de cette région française, et celle de ses emblématiques habitants.
Corinne Masiero bridée ? "On m'a dit 'arrête de parler comme ça' parce que c'est sale"
À travers des images d'archives et des interviews de différentes personnalités emblématiques de la région, Jean-François Delassus avait à coeur de redorer leur blason. Raconté par l'actrice Valérie Bonneton, elle-même née à Somain, le film a résonné dans bon nombre de foyers français. Mission accomplie donc !
C'est donc avec une Corinne Masiero fière de ses racines, de son accent et de son patois que le réalisateur s'est entretenu. Interrogée sur son langage, celle que le France a découvert sous les traits du Capitaine Marleau n'a, une fois n'est pas coutume, pas mâché ses mots. "Moi je parle en patois, comme tout le monde", a d'abord fait savoir la comédienne de 60 ans. Avant de nuancer : "Bah visiblement non, on m'a dit 'arrête de parler comme ça' parce que c'est sale".
Corinne Masiero extrêmement fière d'être de son accent : "Je me suis battue pour le faire entendre exprès"
Originaire de Douai, et toujours très attachée à sa région natale, Corinne Masiero a poursuivi : "Moi j'adore entendre l'accent… Il y a un truc 'oh je me sens bien'. Et plus j'entends des gens autour de moi parler en patois, et d'instinct je vais parler aussi".
Celle qui vit encore aujourd'hui dans le Nord, à Roubaix, avec son compagnon Nicolas Grard, directeur d'une troupe de théâtre de rue a conclu en confirmant son attachement à sa région natale : "Tant qu'on est vivant, on le fait vivre. Et c'est pour ça qu'il ne faut pas s'auto censurer par rapport à ça. Moi en tant que comédienne je me suis beaucoup battue pour le faire… Le faire entendre exprès".