Clarisse Agbégnénou, critiquée pour sa maternité : "C'est tendancieux"... L'athlète brise le silence
Clarisse Agbégnénou n'est pas seulement championne olympique de judo... elle est aussi maman d'une petite Athéna, âgée de 2 ans. Mais la maternité n'a pas été simple à gérer pour cette athlète qui s'est fait critiquer pour avoir eu un enfant...
Clarisse Agbégnénou, qui a remporté une nouvelle médaille d'or dans l'épreuve de judo par équipe ainsi qu'une médaille de bronze en -63kg, considère que sa plus belle victoire est sa fille Athéna, 2 ans, née de son amour avec l'ostéopathe Thomas Grava. Toutefois, ce 8 août, dans un live sur la plateforme Twitch avec la star d'Internet, Domingo, la championne a fait des révélations consternantes sur la maternité dans le milieu du sport de haut niveau...
Clarisse Agbégnénou, maman et athlète : "C'est considéré comme anormal"
Si Clarisse Agbégnénou chérit son rôle de mère, l'athlète de 31 ans a dû se battre contre les préjugés dans le milieu du sport de haut niveau pour parvenir à allier sa vie de maman et son quotidien de sportive. Selon son expérience, être mère tout en étant athlète n'est pas bien vu. "C'est considéré comme anormal et surtout, à chaque fois, ils nous disent : 'Bah, fais un choix. Donc soit tu décides d'être maman, soit tu décides de continuer'", a-t-elle confié avant de préciser que "ce sujet est tendancieux, et c'est encore très complexe" bien que les lignes bougent et que deplus en plus d'athlètes affichent leur maternité avec fierté.
Clarisse Agbégnénou : son retour difficile après son accouchement
Après sa performance aux JO de 2021, Clarisse Agbégnénou était toutefois déterminée à devenir maman, en dépit du qu'en-dira-t-on. "Quand moi, j'ai décidé, j'ai dit, après les jeux Olympiques de Tokyo, de toute façon, moi, ça ne va pas, j'ai gagné, mais je n'en pouvais plus", a-t-elle expliqué. La jeune femme avait donc fait une petite pause dans sa carrière afin de prendre du temps pour elle et concrétiser son rêve de devenir mère. Elle a pu reprendre le sport avec brio après cette pause, soit environ un mois après son accouchement.
La sportive, qui continue d'allaiter sa fille, a toutefois peiné pour retrouver son niveau : "C'était dur. Je me faisais botter par tout le monde et je me disais : 'C'est pas possible, je suis sortie, j'étais trop forte et là, je suis nulle'. C'était super dur, plus mentalement que physiquement". Aujourd'hui, la judokate n'a aucun regret.