Jeanfi Janssens et ses années de galère : "J'ai fait toutes les foires au boudin"

Jeanfi Janssens est actuellement en tournée dans toute la France avec son nouveau spectacle : "Tombé du ciel". Mais le succès n'a pas tout de suite été au rendez-vous...

Jeanfi Janssens et ses années de galère : "J'ai fait toutes les foires au boudin"
© BALTEL/SIPA

Jeanfi Janssens passe un super été. Il poursuit les représentations de son nouveau one-man show Tombé du ciel tout en gardant du temps pour les vacances. L'ancien steward d'Air France savoure sa popularité, lui qui doit notamment une partie de son succès à Laurent Ruquier et Les Grosses Têtes de RTL. 

Mais il a connu des débuts vraiment pas simples. Il s'en était confié dans Ça commence aujourd'hui avec Faustine Bollaert.

Jeanfi Janssens : "J'ai fait toutes les foires au boudin"

"La célébrité, ça se mérite", pourrait dire Jeanfi Janssens, tellement ses débuts ont été compliqués. "J'ai eu 3 personnes dans ma salle à Avignon (…) C'était même le meilleur public. Ils sont tellement compatissants qu'ils sont dans la surenchère. Je disais : 'Bonjour.' Ils faisaient : 'Waouh'", disait-il, hilare, à l'animatrice star de France 2.

Avant d'avoir la chance de jouer dans un vrai théâtre, l'humoriste originaire du Nord de la France a accepté de faire des représentations dans des endroits pas toujours glamour ni prévus pour ça... "J'ai fait toutes les foires au boudin, les CE d'entreprises, partout en France, dans des petits cafés-théâtres, j'y allais avec ma valise", a-t-il confirmé.

Jeanfi Janssens y a toujours cru : "J'avais la flamme"

Si Jeanfi Janssens a galéré à ses débuts, le comique trouve qu'au final cela a été un mal pour un bien pour sa carrière dans l'humour. "Mes échecs sont mes forces aujourd'hui. Si je n'avais pas rencontré cet escroc qui m'a roulé, je ne serais pas devenu steward. Si je n'étais pas devenu steward, je serais pas devenu humoriste. C'est la capacité à rebondir qui fait que quand un parcours est difficile si on arrive à déceler le message, il ne faut pas se laisser abattre", dit-il, positif à souhait.

Et, d'ailleurs ce qui a aidé le sociétaire des Grosses Têtes, c'est sa volonté de fer. "Oui, il faut croire en ses rêves. (...) Et puis moi, je savais que j'avais la flamme", a-t-il confié à Faustine Bollaert. Et ça a payé. Même sa mère, qui au départ n'était pas très favorable à cette carrière, est devenue sa première fan ; il lui consacrait même un sketch dans son précédent spectacle. Il a relaté fièrement sur Instagram qu'elle "conserve tous ses billets de spectacle."