Adriana Karembeu, maman de Nina : "C'est une tornade, elle a hérité du caractère de son père" EXCLU
Devenue mère tardivement, Adriana Karembeu savoure chaque jour son bonheur auprès de sa petite Nina, née en 2018. Du caractère affirmée de sa fille à ses souvenirs de grossesse, elle nous dit tout. Exclu.
Alors qu'elle a publié une autobiographie intitulée Libre, dans laquelle elle retrace son parcours de l'enfance à aujourd'hui, l'ex-mannequin Adriana Karembeu a fait d'intimes confidences en interview pour le Journal des Femmes. Voici la suite de ses confessions. Elle y évoque notamment sa fille, Nina.
Vous avez accueilli votre fille à 46 ans à savoir presque le même âge qu'avait votre votre grand-mère quand vous êtes née : avec du recul regrettez-vous d'être devenue maman sur le tard ?
Adriana Karembeu. C'est la vie mais je le regrette effectivement car j'aurais dû le faire plus tôt. Si j'avais eu un enfant avant, cette transformation opérée avec la naissance de Nina aurait pu avoir lieu. D'autre part, j'aurais pu avoir d'autres enfants car c'est ce qui me manque aujourd'hui.
Vous parlez de la violence physique mais aussi psychologique de votre père et de sa tendance à toujours vouloir vous rabaisser. Avez-vous eu peur que Nina lui ressemble ?
Adriana Karembeu. Les coups n'étaient pas si fréquents. Le plus difficile était de les attendre et de les redouter. J'attendais toujours ses crises, ses accès de colère, et c'est cette crainte qui était lourde à porter tout comme les humiliations. Je n'ai pas eu à craindre que Nina ressemble à mon père car c'est le portrait du sien ! J'en suis heureuse car je n'ai jamais voulu avoir un enfant qui me ressemble.
Dans votre livre vous parlez de votre grossesse mais aussi de votre fausse couche et de vos fécondations in vitro. Gardez-vous toujours des blessures de cette période ?
Adriana Karembeu. Quand j'ai voulu avoir un enfant, je suis allée voir mon gynécologue et dans la salle d'attente il y avait une affiche qui disait qu'on n'avait 6% de chances de tomber enceinte après 40 ans. J'ai eu un choc ! Je n'avais pas réalisé avant. J'ai tellement lu dans les magazines qu'il était possible d'avoir un enfant tard. Mon médecin m'a confirmé que ça allait être très difficile. Quand je suis entrée chez moi, je me suis effondrée et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Mais le lendemain quand je me suis réveillée, je me suis dit que j'allais non pas gagner cette bataille mais remporter cette guerre ! Je me suis dit que j'allais tout tenter quitte à aller à l'autre bout de la terre adopter un enfant même si Aram n'était pas très partant. Donc finalement peu importe les obstacles rencontrés, j'étais prête à tout affronter. Et quand j'ai tenu Nina dans mes bras, j'ai tout oublié en l'espace d'un instant.
Comment est Nina ?
Adriana Karembeu. C'est une tornade et même un petit dragon ! Elle a hérité du caractère de son père et n'a absolument aucune crainte. Elle a, excusez-moi d'être triviale, une vraie paire de couilles (rires). Je suis certaine qu'elle deviendra actrice car dès qu'elle voit une caméra ou qu'elle est en public, elle change de tête et de postures. C'est un truc de dingue !
Vous avez été longtemps été très fusionnelle avec elle. Avez-vous réussi à couper le cordon ?
Adriana Karembeu. Non c'est compliqué car elle a été tellement collée à moi. Maintenant elle découvre son papa quand je dois partir travailler. Mais quand je reviens, il me dit qu'elle l'oublie dès la première seconde ! (rires) Elle me dit : "Maman tu es la meilleure maman du monde". Quand je lui demande pourquoi, elle me répond : "Parce que tu ressembles à Barbie" (rires). Quand les gens me reconnaissent dans la rue et me disent bonjour elle est choquée. Elle me dit : "Mais pourquoi tu ne parles pas avec eux ? Il faut être aimable". Je lui réponds donc que je ne les connais pas mais Nina me dit : "Mais eux oui car ils connaissent ton nom !" Elle ne comprend pas non plus quand j'accepte de faire des photos avec des fans mais que je ne veux pas qu'elle apparaisse dessus !
Interview exclusive ne pouvant être reprise sans la mention du Journal des Femmes.