Raphaël Quénard sur la liste qui agite Cannes et #MeToo : il réagit à la rumeur
Accusé d'agression sexuelle d'après une liste qui a enflammé les réseaux sociaux, l'acteur Raphaël Quénard a brisé le silence dans "Clique" sur Canal +...
Après la publication d'une (fausse) liste de dix personnalités du cinéma prétendument accusées de viols ou d'agressions sexuelles, les réseaux sociaux se sont enflammés. Raphaël Quénard, dont le nom était cité dans cette fameuse liste, a été invité sur le plateau de Clique sur Canal+ face à Mouloud Achour et s'est exprimé sur le sujet. Celui que l'on retrouve au Festival de Cannes dans le film de Quentin Dupieux, Le Deuxième Acte, n'a pas hésité à être cash dans ses propos.
Raphaël Quénard face aux accusations d'agressions sexuelles : il brise le silence
L'acteur français de 32 ans dit avoir un "sentiment d'impuissance et de colère", "généré par le fait d'être associé à quelque chose dont on ne sait pas de quoi il retourne". Pour le comédien, ces personnes faisant circuler des bruits de couloir sont profondément malveillantes : "Le fait même de la rumeur, c'est que je trouve qu'elle est initiée par des personnes qui sont habitées par une énergie noire".
Pour Raphaël Quenard, ce "virus de la rumeur" a même donné lieu à une certaine pression de la part de son entourage : "Les gens qui font l'objet de la rumeur sont victimes d'une forme de harcèlement : 10 personnes par jour qui t'appellent, des amis qui te convoquent pour te demander : 'T'es sûr que tu n'as rien fait ?'".
Raphaël Quenard : la rumeur finalement démentie ?
Raphaël Quenard est clair : "On doit tous être intransigeant" face aux violences sexuelles. La révélation masculine de l'année aux Oscars de 2024 est bien claire. Il défend le harcèlement et les mauvais comportements, notamment dans le milieu du cinéma, "Ce milieu-là il est entaché par une image d'ultra négative vis-à-vis des drogues, du sexe", ajoutant que "la base de ce truc-là, c'est qu'il y a des vraies gens qui sont victimes de vraies choses et que ceux qui se rendent coupables d'horreurs à leur endroit doivent nécessairement être condamnés et être mis hors d'état de nuire".
Finalement, cette rumeur a été démentie par le site d'information Mediapart ce 13 mai, expliquant que cette liste était issue "d'une rumeur émanant d'un compte complotiste reprise sur les réseaux sociaux, alimentée par plusieurs médias". Mais le soufflé est loin d'être retombé...